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actualités des expositions
Rayures dans la mer, tâches dans la savane : atelier créatif de Laura Mertz
Samedi 29 février du 15h au 17h
Atelier créatif + goûter à Coutume (12€)
ANOMAL
Quentin Garel
et RENCONTRES DE BAMAKO
exposition photo
MuséOthérapie, l’Art de se sentir bien !
Conférence Samedi 8 février à 15h :
« Art détox »
Estelle d’Almeida, chef de pr...
Ariane Loze - Une et la même
Fabien Tabur présente Buisson Ardent
ERWIN WURM Photographs
GROUP SHOW :
Féminin
antoine poupel
GROUP SHOW : 1970-1990, Regards sur la création havraise
Jusqu’au 22 février 2020
vladimir skoda
GROUP SHOW : L’œil et la nuit
elissa marchal
SOLO SHOW : Horizons
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[verso-hebdo]
18-04-2024
La chronique de Pierre Corcos À propos d'une collection d'art brut La chronique de Gérard-Georges Lemaire Chronique d'un bibliomane mélancolique
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau |
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Les estampes d'Ivan Messac |
Le galeriste Michel Dubois, qui fut un imprimeur spécialisé dans la sérigraphie, accueillera dans sa galerie (Le Garage, 9 rue de Bourgogne, Orléans) du 22 septembre au 15 octobre les estampes d'Ivan Messac : sérigraphies, linogravures, eaux fortes etc... couvrant toute la vie créative de l'artiste de 1969 à nos jours. L'autorité, l'humour sarcastiques et le talent graphique de Messac s'étaient imposés dès 1972. Je me souviens de sa participation au 23e Salon de la Jeune Peinture, en octobre 1972. Il présentait des peintures et des sérigraphies de la série Minorité absolue sur le thème des indiens. Il travaillait d'après des photographies, avec de subtiles interventions sur la nature et la place de la couleur. Messac réfléchissait beaucoup sur le rôle de la couleur dans les sociétés humaines, où le code de la route associe le bleu à « autorisé » et le rouge à « interdit » (« Etrange coïncidence qui veut que les rouges soient à gauche dans un milieu où le rouge est l'interdit ») ; quant aux indiens (« un bon Indien est un Indien mort » disait-on aux Etats-Unis vers 1870), maintenant simples survivants parqués dans des réserves, mythifiés et auxquels l'on consacre des musées, ne représentent-ils pas assez bien la situation de l'artiste dans notre civilisation industrielle ?
Gilbert Lascault remarquait alors qu'Ivan Messac a construit un champ « pour montrer la complexité des problèmes politiques et de la couleur et les interrogations hétérogènes qu'elle suscite ». Le critique notait aussi qu'une locomotive, emblématique du triomphe de la technologie occidentale, traverse le corps de Géronimo : elle va pouvoir pénétrer et détruire le territoire indien. Parfois, concluait Lascault, « Messac se contente de juxtaposer les chevaux et la voiture, le geste de la tisseuse et l'énorme machine moderne : à chacun de retrouver en lui-même le conflit du sauvage et du technocratique ; à chacun de ne pas concilier ses oppositions internes en un confort qui ne favorise que l'ordre établi ».
Après les Indiens, viendront par exemple les Enfants polychromes (présents à l'exposition), et j'observerai que cette série de sept sérigraphies dressait un nouvel inventaire des moyens spécifiques du peintre pour donner sens à une unique image originelle représentant un groupe d'enfants alignés sur leurs pots dans une école maternelle (une circulaire ministérielle venait de préciser fort sérieusement que les enfants iraient sur le pot chaque matin à onze heures précises). Un spectre de sept couleurs se déployait sur la série. Chaque feuille présentait le groupe d'enfants d'une couleur différente, les autres intervenant comme un repère que côtoyait le contrepoint noir d'une image subsidiaire (mais jamais indifférente : un troupeau de moutons par exemple). Le système pictural déployé par Messac au long de cette série était fait de franchise ; la violence et l'ironie, tour à tour s'installaient pour faire place à la clarté du sens. Et par la suite ? Ce fut la même chose, avec une brillante capacité de renouvellement qu'il faudra aller découvrir au Garage.
www.ivanmessac.com
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Verso n°136
L'artiste du mois : Marko Velk
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Elena Santoro
par Gérard-Georges Lemaire
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Griffures : Luisa Pinesi joue
entre surface et profondeurs
par Gérard-Georges Lemaire
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Rencontres au café Tortona avec Ariel Soule
par Gérard-Georges Lemaire
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Le fil rouge d'Akane Kirimura
par Gérard-Georges Lemaire
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Pierre Delcourt
en quête d'un absolu du visible
par Gérard-Georges Lemaire
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Stefano Soddu,
entre diverses dimensions
par Gérard-Georges Lemaire
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Une expédition picturale à Cythère
en compagnie d'olivier de Champris
par Gérard-Georges Lemaire
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Dans l'atelier de Hans Bouman
par Gérard-Georges Lemaire
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John Giorno : William Burroughs
tel que je l’ai connu.
par Gérard-Georges Lemaire
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Giampiero Podestà, ou l'origine d'un monde
par Gérard-Georges Lemaire
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[idées]
Takis: Contemporary Poet of Heaven and Earth
by Megakles Rogakos, MA MA PhD |
Sur les pas d’Adalberto Borioli
par Gérard-Georges Lemaire
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Marilena Vita,
entre mythe et onirisme
par Gérard-Georges Lemaire
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Le regard photographique
de Marie Maurel de Maille
par Gérard-Georges Lemaire
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Santiago Arranz,
l'ami intime des écrivains
par Gérard-Georges Lemaire
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[idées]
George Koumouros
"Portrait Landscapes"
Exhibition curated
by Megakles Rogakos
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