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actualités des expositions
Rayures dans la mer, tâches dans la savane : atelier créatif de Laura Mertz
Samedi 29 février du 15h au 17h
Atelier créatif + goûter à Coutume (12€)
ANOMAL
Quentin Garel
et RENCONTRES DE BAMAKO
exposition photo
MuséOthérapie, l’Art de se sentir bien !
Conférence Samedi 8 février à 15h :
« Art détox »
Estelle d’Almeida, chef de pr...
Ariane Loze - Une et la même
Fabien Tabur présente Buisson Ardent
ERWIN WURM Photographs
GROUP SHOW :
Féminin
antoine poupel
GROUP SHOW : 1970-1990, Regards sur la création havraise
Jusqu’au 22 février 2020
vladimir skoda
GROUP SHOW : L’œil et la nuit
elissa marchal
SOLO SHOW : Horizons
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[verso-hebdo]
25-04-2024
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau Les Tiepolo, invention et virtuosité à Venise La chronique de Pierre Corcos Creuser la psychologie La chronique de Gérard-Georges Lemaire Chronique d'un bibliomane mélancolique
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau |
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La relativité de toutes choses selon Levi Van Veluw |
Le Domaine de Kerguéhennec, dont la vocation est résumée par les trois mots « art, architecture, paysage », présente dans le château, jusqu'au 4 novembre, une installation du plasticien néerlandais Levi Van Veluw qui vaut peut-être le déplacement jusqu'au centre du Morbihan, entre Vannes et Pontivy (titre : « La relativité de la matière »). Il faut d'abord saluer l'organisation, assez délicate puisque les visiteurs ne peuvent voir et éprouver l'oeuvre que un par un. Une hôtesse doit donc leur expliquer brièvement le principe, puis les introduire dans l'ascenseur qui les conduit jusqu'au premier étage où une deuxième hôtesse les réceptionne et surveille leur évolution hésitante dans un circuit plongé dans une quasi obscurité. Les visiteurs suivants attendent pendant ce temps là leur tour dans un salon du rez-de-chaussée. On s'explique que la réservation en ligne soit obligatoire ( www.kerguehennec.fr) pour qu'un maximum de 18 personnes puissent passer toutes les 15 minutes.
Ces précautions sont nécessaires pour que le corps tout entier soit mobilisé dans et par l'expérience de la déambulation (« l'exposition est déconseillée aux personnes claustrophobes » précise le petit guide). Il s'agit pour le jeune Levi Van Veluw, né en 1985, de créer une réalité alternative dans laquelle le visiteur perdra ses repères et vivra « une expérience sensorielle complète ». Immergé dans le noir, devant avancer avec précaution, il discernera des environnements étranges, par exemple celui où il distinguera une table et une chaise englouties aux trois quarts dans une étendue liquide inquiétante, glauque et sombre bien entendu. L'artiste entend recréer des cauchemars d'enfance (il rêvait ainsi que les meubles de sa chambre étaient en train de disparaître) et élargit son exploration aux « thèmes sombres de la peur, de la solitude, de la perte du contrôle » (entretien de l'artiste avec Valentjin Byvanck).
La volonté de nous placer dans une situation particulièrement anxiogène, celle où nous éprouvons « la perte du contrôle », d'autant plus intense que l'installation est techniquement très bien réalisée, me paraît très significative d'une grande partie de l'art contemporain, celle dont le principal pionnier est sans doute Olafur Eliasson. On se souvient de son exposition Contact qui inaugurait la Fondation Vuitton du bois de Boulogne en 2015. On pénétrait dans ses espaces noirs non pas individuellement mais en groupe, le résultat étant le même : perte désagréable de repères (les murs invisibles étaient des miroirs courbes, le sol tout en creux et bosses était éprouvé comme mouvant...) et sentiment d'oppression. On nous expliquait alors qu'après le temps de l'art de la représentation (de la Renaissance à la fin du XIXe siècle), après le temps de l'art de la simple présentation (les avant-gardes du XXe siècle), le temps était venu d'un art de la perte de soi et de la fin des repères (dit de « l'absentation »). Ne faut-il pas, selon certains, témoigner de la mort de Dieu, de la fin des grands récits, de la faillite des idéologies ? Si vous ne saviez pas encore que vous êtes seul dans un monde qui n'a plus de sens, des artistes sont là pour vous en parler...
Artiste pluridisciplinaire, Levi Van Veluw réalise aussi des photographies et surtout des dessins au fusain où les amateurs peuvent retrouver les thèmes sombres de l'artiste (Galerie particulière, 75003 Paris).
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Verso n°136
L'artiste du mois : Marko Velk
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Elena Santoro
par Gérard-Georges Lemaire
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Griffures : Luisa Pinesi joue
entre surface et profondeurs
par Gérard-Georges Lemaire
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Rencontres au café Tortona avec Ariel Soule
par Gérard-Georges Lemaire
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Le fil rouge d'Akane Kirimura
par Gérard-Georges Lemaire
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Pierre Delcourt
en quête d'un absolu du visible
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Stefano Soddu,
entre diverses dimensions
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Une expédition picturale à Cythère
en compagnie d'olivier de Champris
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Dans l'atelier de Hans Bouman
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John Giorno : William Burroughs
tel que je l’ai connu.
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Giampiero Podestà, ou l'origine d'un monde
par Gérard-Georges Lemaire
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Takis: Contemporary Poet of Heaven and Earth
by Megakles Rogakos, MA MA PhD |
Sur les pas d’Adalberto Borioli
par Gérard-Georges Lemaire
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Marilena Vita,
entre mythe et onirisme
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Le regard photographique
de Marie Maurel de Maille
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Santiago Arranz,
l'ami intime des écrivains
par Gérard-Georges Lemaire
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George Koumouros
"Portrait Landscapes"
Exhibition curated
by Megakles Rogakos
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