Dossier Philippe Garel

Notice biographique de Philippe Garel

Philippe Garel naît en 1945 à Trébeurden, petite ville dont les charmes maritimes naturels la font balnéaire l’été ; l’hiver la rend bretonne.

De 1962 à 1968, il suit la formation aux écoles des Beaux-Arts de Quimper, Rennes et Paris. Première participation collective en 1967 à la biennale des Jeunes de Paris, puis en 1969 avec un « environnement interactif ». Suit une période pendant laquelle il reprend la pratique du dessin et de la peinture qu’il montrera à l’occasion de sa première exposition personnelle à la Maison de la Culture de Rennes en 1974 sous le titre**« les objets plausibles ». Cette exposition est constituée d’un ensemble de tableaux et dessins disposés à proximité des objets qui ont généré leur élaboration. Ces associations « Objets Tableaux » seront par la suite souvent scénographiées dans ses expositions.

À la suite d’une rencontre avec Henri Sylvestre, s’enchaînent expositions collectives « La boîte », « Le dessin » au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris et personnelle à la galerie Hécate à Paris qui seront déterminantes. À partir de 1984 sa sculpture s’autonomise, elle n’est plus seulement un complément, un document pour l’élaboration de sa peinture ou de ses dessins.

En 1984 le Monument à Léon Blum, commande d’Etat en bronze de 3 m de haut implanté place Léon Blum à Paris inaugure une suite de réalisations monumentales qui viendront régulièrement ponctuer son oeuvre. Le Monument à Jean Perrin, physicien français, réalisé en bronze et mesurant trois mètres sera érigé en 1987 à l’Île de la Réunion.

En 1988, la Banque d’Etat des Pays d’Afrique Centrale, BEAC, lui commande pour son siège social à Yaoundé (Cameroun) une sculpture. Il réalisera une Maternité de 2 m 50 en polyester polychrome. Suit, pour la Ville de Rouen, un monument à Claude Monet réalisé en 1989 et implanté Place St-Amant à Rouen . En 1990, nouvelle commande d’Etat pour l’Hôtel de Police de Paris où il réalise un arbre en bronze de 3 m 50 suspendu tête en bas dans le hall d’entrée. En 1991, autre commande d’Etat pour le lycée Montesquieu à Herblay. Sept bustes colossaux en terre cuite représentant les principaux collaborateurs de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. En 1992, à nouveau pour la BEAC au Tchad, sur le parvis du nouveau siège social à N’Djamena, « La Marche », sculpture représentant un personnage en pied de 2 m 50 progressant contre les des éléments hostiles. En 1993, la ville de Limoges lui commande un monument à Longequeux qu’il réalisera en bronze la même année. En 1997, pour le parvis de la Clinique de l’Europe à Rouen, il réalise quatre bustes monumentaux représentant Hippocrate, Pasteur, Ambroise Paré et Laennec.

© visuelimage.com - reproduction autorisée pour usage strictement privé -