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02-06-2016

Entretien avec Bernard Metzger.
Artiste, consultant couleur, enseignant à l’école Nationale supérieure de Dijon et à l’école préparatoire d’Issy-les-Moulineaux.

par Christophe Cartier.

Christophe Cartier :

Tu as fait des incursions aux Beaux-arts de Paris, qui y as-tu rencontré ?

Monumenta

 

Bernard Metzger :

Je croisais Singier, deux fois par an en moyensne. Il me corrigeait sans même savoir que je n’étais pas inscrit.

Je m’intéressais à Marc Devade, Louis Cane, Marcellin Pleynet, impressionnant. J’ai assisté aux fameuses conférences de Lacan. Je le suivais un peu partout, Marseille, Strasbourg à l’occasion de conférences qui n’étaient pas du tout dans mon cadre universitaire, elles s’adressaient au monde psychanalytique avec, autour des artistes, beaucoup d’intellectuels.

Je n’avais pas de projet carriériste, je préparais des trucs par ci par là en entassant mes tableaux dans mon petit atelier, c’est progressivement que j’ai pris ça au sérieux. Au contraire de mes amis qui au début de leurs études voulaient devenir peintre, j’ai mis du temps…

Mais aujourd’hui si je devais me donner une étiquette ce serait celle de « peintre ».

Christophe Cartier :

Quelle différence vois-tu entre cette époque dont tu parles et un jeune étudiant aujourd’hui ?

Monumenta

Bernard Metzger :

Le changement est flagrant avec curieusement quelques points communs. Notamment sur les réelles motivations de faire des études d’art et la manière aussi de les mener.

Pour des étudiants de première année c’est plus que flagrant, il y a quand même les deux tiers dont tu te demandes bien ce qu’ils vont faire à la sortie. Par contre l’idée de faire des études pour le bonheur de les faire reste pérenne, dans un climat malheureusement moins joyeux…

A ceux qui s‘inquiètent pour trouver une réalité sociale à leurs études et qui en parlent très vite en se questionnant sur le moyen d’y arriver, on leur explique les différents chemins, l’institution, le ministère de la culture, les centres d’art…
Les deux tiers se demandent pourquoi ils sont là et culturellement aussi c’est un autre monde…

Autrefois dans mon lycée en Alsace il y avait ce qu’on appelait « les humanités ». Aujourd’hui ils ont une autre référence à la culture, plus horizontale en réseau. Définitivement, je resterai allergique à face book. Voilà, ils sont très vifs très rapides, mais il y a peu d’encrage par rapport à des édifices culturels essentiels.


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  Huang Yong Ping
     


Christophe Cartier au Musée Paul Delouvrier
du 6 au 28 Octobre 2012
Peintures 2007 - 2012
Auteurs: Estelle Pagès et Jean-Luc Chalumeau


Christophe Cartier / Gisèle Didi
D'une main peindre...
Préface de Jean-Pierre Maurel


Christophe Cartier

"Rêves, ou c'est la mort qui vient"
édité aux éditions du manuscrit.com