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actualités des expositions
Rayures dans la mer, tâches dans la savane : atelier créatif de Laura Mertz
Samedi 29 février du 15h au 17h
Atelier créatif + goûter à Coutume (12€)
ANOMAL
Quentin Garel
et RENCONTRES DE BAMAKO
exposition photo
MuséOthérapie, l’Art de se sentir bien !
Conférence Samedi 8 février à 15h :
« Art détox »
Estelle d’Almeida, chef de pr...
Ariane Loze - Une et la même
Fabien Tabur présente Buisson Ardent
ERWIN WURM Photographs
GROUP SHOW :
Féminin
antoine poupel
GROUP SHOW : 1970-1990, Regards sur la création havraise
Jusqu’au 22 février 2020
vladimir skoda
GROUP SHOW : L’œil et la nuit
elissa marchal
SOLO SHOW : Horizons
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[verso-hebdo]
28-03-2024
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau Kim Jung Gi, un génie graphique La chronique de Pierre Corcos Le retour du disparu La chronique de Gérard-Georges Lemaire Chronique d'un bibliomane mélancolique
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau |
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Fabrice Hyber habite la forêt |
Il y a eu le bleu Klein. Il y a aujourd'hui le vert Hyber. Un vert résolument écologique : le communiqué de presse de la galerie Nathalie Obadia nous rappelle que l'artiste entreprend depuis vingt ans de « semer 70 hectares de forêt à proximité de son atelier en Vendée », action qu'il qualifie de « biotope omniprésent dans son travail, à la fois comme sujet, paradigme, utopie et projet de vie. » (exposition Habiter la forêt, jusqu'au 23 janvier). Nous retrouvons donc des arbres et des racines, le principe de germination servant à Hyber de modèle de création et d'analogie. Comme dans son exposition de 2011 à la galerie Jérôme de Noirmont on croit voir d'abord des « Peintures homéopathiques » qui furent sa spécialité, mais il s'agit d'autre chose. Le peintre introduit bien dans ses compositions de multiples messages écrits à la main, notamment à propos des processus de transformation de l'oxygène en carbone, mais il s'agit, semble-t-il d'abord, de laisser libre cours à son plaisir de peindre.
J'avais beaucoup aimé il y a dix ans un tableau comme Exception (huile, fusain, collage sur papier et résine Epoxy sur toile, 200 x 300 cm). D'innombrables trèfles bien verts grimpaient le long de tiges qui occupaient la toile comme un code-barre géant. On ne distinguait guère, à terre, des corps en fermentation qui se muaient en trèfles, dont l'un à quatre feuilles (il avait donc un ADN différent). Une manière de répondre à une grande question selon Hyber : « comment identifier la singularité dans la masse ? » Ce n'est pas l'étude des monstres qui m'intéresse, disait l'artiste, mais plutôt trouver à l'intérieur des systèmes existants (la peinture par exemple) les moyens de la monstruosité ». Une monstruosité légère et verte en l'occurrence, enjeu d'un tableau réussi.
Des moyens de la monstruosité en peinture, en voici quelques-uns apparus en 2020 : Secret se présente comme un inquiétant réseau de racines semblable à une gigantesque araignée (huile, charbon de bois et résine époxy sur toile, 120 x 200 cm). Touffus représente des troncs d'arbres extraordinairement serrés les uns contre les autres, couverts de mystérieuses écritures. Pas question de pénétrer dans une telle forêt : elle est là pour étouffer le visiteur (huile, charbon de bois et résine époxy sur toile, 150 x 100 cm). Et puis, au milieu de tous ces tableaux plus inquiétants qu'humoristiques (l'humour étant une caractéristique connue chez Fabrice Hyber), un moment de grâce. Le beau Nuancier, qui déploie une délicate symphonie en vert, bleu rose et jaune. Plus rien de monstrueux ici, aucune écriture : rien que du plaisir offert au regard (huile, fusain et résine époxy sur toile, 200 x 150 cm). On pense irrésistiblement à Klee, celui de la Nouvelle Harmonie du Guggenheim de New York, et l'on se dit que décidément Fabrice Hyber est un vrai peintre.
www.nathalieobadia.com
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Verso n°136
L'artiste du mois : Marko Velk
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Griffures : Luisa Pinesi joue
entre surface et profondeurs
par Gérard-Georges Lemaire
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Rencontres au café Tortona avec Ariel Soule
par Gérard-Georges Lemaire
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Le fil rouge d'Akane Kirimura
par Gérard-Georges Lemaire
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Pierre Delcourt
en quête d'un absolu du visible
par Gérard-Georges Lemaire
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Stefano Soddu,
entre diverses dimensions
par Gérard-Georges Lemaire
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Une expédition picturale à Cythère
en compagnie d'olivier de Champris
par Gérard-Georges Lemaire
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Dans l'atelier de Hans Bouman
par Gérard-Georges Lemaire
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John Giorno : William Burroughs
tel que je l’ai connu.
par Gérard-Georges Lemaire
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Giampiero Podestà, ou l'origine d'un monde
par Gérard-Georges Lemaire
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[idées]
Takis: Contemporary Poet of Heaven and Earth
by Megakles Rogakos, MA MA PhD |
Sur les pas d’Adalberto Borioli
par Gérard-Georges Lemaire
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Marilena Vita,
entre mythe et onirisme
par Gérard-Georges Lemaire
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Le regard photographique
de Marie Maurel de Maille
par Gérard-Georges Lemaire
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Santiago Arranz,
l'ami intime des écrivains
par Gérard-Georges Lemaire
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[idées]
George Koumouros
"Portrait Landscapes"
Exhibition curated
by Megakles Rogakos
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