|
actualités des expositions
Rayures dans la mer, tâches dans la savane : atelier créatif de Laura Mertz
Samedi 29 février du 15h au 17h
Atelier créatif + goûter à Coutume (12€)
ANOMAL
Quentin Garel
et RENCONTRES DE BAMAKO
exposition photo
MuséOthérapie, l’Art de se sentir bien !
Conférence Samedi 8 février à 15h :
« Art détox »
Estelle d’Almeida, chef de pr...
Ariane Loze - Une et la même
Fabien Tabur présente Buisson Ardent
ERWIN WURM Photographs
GROUP SHOW :
Féminin
antoine poupel
GROUP SHOW : 1970-1990, Regards sur la création havraise
Jusqu’au 22 février 2020
vladimir skoda
GROUP SHOW : L’œil et la nuit
elissa marchal
SOLO SHOW : Horizons
|
|
[verso-hebdo]
25-04-2024
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau Les Tiepolo, invention et virtuosité à Venise La chronique de Pierre Corcos Creuser la psychologie La chronique de Gérard-Georges Lemaire Chronique d'un bibliomane mélancolique
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau |
|
Delacroix et la nature |
L'exposition présentée par Claire Bessède au musée National Eugène Delacroix à Paris (jusqu'au 27 juin 2022) est particulièrement intéressante, après le ratage de celle consacrée aux hypothétiques « secrets des grands décors » dont j'ai parlé en février dernier. Delacroix s'intéressait beaucoup à la nature, végétale et animale. Il avait son propre jardin à la campagne, et il visitait régulièrement le Jardin des Plantes en compagnie de son ami le sculpteur animalier Barye. Il a multiplié les paysages toute sa vie, esquisses au crayon et aquarelles, mais il n'en exposa jamais. Delacroix se voulait avant tout peintre d'histoire et cela seul importait vraiment pour lui. Ainsi, note la commissaire, « la place qu'il accorde à la nature dans son oeuvre découle de son choix d'être un peintre d'histoire. » Claire Bessède puise largement dans les collections de son musée, par exemple en retenant un tableau accroché en permanence rue de Furstemberg : L'éducation de la Vierge (1842). Invité à séjourner chez son amie George Sand à Nohant, il avait observé une femme assise sur un tronc d'arbre donnant une leçon de lecture à une petite fille, « il transforme cette image en un sujet empreint de douceur et de piété : l'éducation de la Vierge par Sainte Anne ». Dans ce tableau, où les personnages et la nature sont en harmonie, Delacroix a pris pour décor le parc de George Sand, férue de botanique. « Vous savez comme j'aime les jardins, les fleurs. Je crois que c'est pour ça que je vous aime tant » écrira le peintre à la romancière en 1844.
Il n'en reste pas moins que les oeuvres exposées, outre celles appartenant au musée lui-même, sont des « prêts de proximité », comme l'observe la présidente-directrice du Louvre, Laurence des Cars. C'est dommage, car manque ainsi à l'appel Le Kaïd, chef marocain (1837). Chef d'oeuvre dans lequel Delacroix, peintre d'histoire, observe une scène de la vie marocaine en y intégrant un très vif sentiment de la nature. Mais le tableau est au musée des beaux-arts de Nantes, et les organisatrices ont souhaité limiter les transports. Dix ans après La Mort de Sardanapale, le peintre, au sommet de sa gloire, exploite ses visions d'Afrique du Nord, soigneusement recueillies à l'aquarelle dans ses carnets et commentées dans son Journal. Nous savons qu'il a réellement été témoin de la scène illustrée par le splendide tableau de Nantes, le 9 avril 1832 : « Genêts odorants, montagnes bleues dans le fond... Le lait offert par les femmes. Un bâton avec un mouchoir blanc. D'abord le lait aux porte-drapeaux qui ont trempé le bout des doigts. Ensuite au Kaïd et aux soldats... » La composition, exécutée en 1837, en légère contre-plongée, met en valeur l'autorité du chef (la seule figure à cheval), sa troupe étant derrière lui en train de gravir un sentier. Delacroix joue à merveille du contraste entre le blanc lumineux des burnous et les couleurs des oriflammes comme de la nature. La lumière du Maroc l'a enthousiasmé autant que sa population et ses usages, dans lesquels il pense avoir retrouvé l'Antiquité vivante. Il aime, dans son Kaïd, « l'air dédaigneux que devaient avoir les maîtres du monde ». C'est bien ce que traduit ce tableau brillamment coloré où se marient scène d'histoire et nature. Il aurait eu une place essentielle dans l'exposition.
www.musée-delacroix.fr
|
|
|
|
Verso n°136
L'artiste du mois : Marko Velk
|
Elena Santoro
par Gérard-Georges Lemaire
|
Griffures : Luisa Pinesi joue
entre surface et profondeurs
par Gérard-Georges Lemaire
|
Rencontres au café Tortona avec Ariel Soule
par Gérard-Georges Lemaire
|
Le fil rouge d'Akane Kirimura
par Gérard-Georges Lemaire
|
Pierre Delcourt
en quête d'un absolu du visible
par Gérard-Georges Lemaire
|
Stefano Soddu,
entre diverses dimensions
par Gérard-Georges Lemaire
|
Une expédition picturale à Cythère
en compagnie d'olivier de Champris
par Gérard-Georges Lemaire
|
Dans l'atelier de Hans Bouman
par Gérard-Georges Lemaire
|
John Giorno : William Burroughs
tel que je l’ai connu.
par Gérard-Georges Lemaire
|
Giampiero Podestà, ou l'origine d'un monde
par Gérard-Georges Lemaire
|
[idées]
Takis: Contemporary Poet of Heaven and Earth
by Megakles Rogakos, MA MA PhD |
Sur les pas d’Adalberto Borioli
par Gérard-Georges Lemaire
|
Marilena Vita,
entre mythe et onirisme
par Gérard-Georges Lemaire
|
Le regard photographique
de Marie Maurel de Maille
par Gérard-Georges Lemaire
|
Santiago Arranz,
l'ami intime des écrivains
par Gérard-Georges Lemaire
|
[idées]
George Koumouros
"Portrait Landscapes"
Exhibition curated
by Megakles Rogakos
PRESS RELEASE |
visuelimage.com c'est aussi
|
Afin de pouvoir annoncer vos expositions en cours et à venir
dans notre agenda culturel, envoyez nous, votre programme, et tout
autre document contenant des informations sur votre actualité à : info@visuelimage.com
ou par la poste :
visuelimage.com 18, quai du Louvre 75001 Paris France
à bientôt.
La rédaction
Si vous désirez vous désinscrire de cette liste de diffusion, renvoyez simplement ce mail en précisant dans l'objet "désinscription". |
|