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La chronique de Gérard-Georges Lemaire
Chronique d'un bibliomane mélancolique

La chronique
de Gérard-Georges Lemaire
Chronique d'un bibliomane mélancolique

Léon Monet, frère de l'artiste et collectionneur, Géraldine Lefebvre, « Découvertes - Carnet d'expo », Gallimard / RMN-Grand Palais, 9, 90 euro.

Léon Monet (1836-1917) a été un industriel rouennais, producteurs et colorants chimiques et d'indiennes. C'est le frère aîné de Claude Monet. Il s'est passionné pour la chimie des couleurs. En 1872, il a créé la Société Industrielle de Rouen. C'est aussi un collectionneur qui décide de soutenir les menées des impressionnistes. Il a rassemblé un ensemble impressionnant d'oeuvres mais aussi d'archives et d'estampes japonaises. La famille habite Le Havre et c'est dans ce grand port que Claude Monet a peint Impression, soleil levant, qui a été le tableau phare de cette nouvelle école de peinture.
En 1892, il est devenu le directeur de la société suisse Geigy & Cie, qui avait installé une usine à Maronne en Normandie Claude Monet a fait un saisissant portrait de son frère en 1874. Aussi curieux que cela puisse sembler, jamais la figure de Léon Monet n'a été mis en avant parmi les premiers marchands de tableaux et collectionneurs de cet art nouveau. Sion rôle a pourtant été majeur. En plus des nombreuses compositions de son frère, il a acheté des Sisley, des Pissarro, des Renoir. Il avait aussi un penchant très marqué pour le dessin. Il s'est également intéressé aux arts du Japon et il a réuni bon nombre de crépons, d'éventails, de xylographies.
Après le séjour de l'impératrice Elisabeth d'Autriche en 1875, il s'est fait construire une maison aux Petites Dalles. Il y a invité Camille Pissarro à y travailler en 1883. Il a prêté plusieurs toiles de son frère et de Pissarro pour l'exposition municipale de Rouen. Cette exposition présentée au musée du Luxembourg à Paris remet à sa juste place cet homme qui a été un amoureux des arts les plus audacieux de son temps et aussi un précieux soutien pour son frère (il a acheté vingt tableaux de sa main). Pour se rendre compte de la détermination à affirmer ce soutien, qui englobe un certain nombre des artistes impressionnistes, il faut savoir que lorsque a été organisée en 1875 une grande vente de ces créateurs à l'Hôtel Drouot, il y a acquis cinq oeuvres. L'exposition, fort bien conçue, qui est présentée actuellement au musée du Luxembourg, donne une idée de ces collections faites par cet homme passionné, qui aimait faire visiter sa collection pour que d'autres puissent admirer les toiles qui lui appartenaient. Une injustice a ainsi pu être réparée. Et une documentation très riche (correspondance, estampes, photographies etc.) donne ici toute la mesure des relations qu'il a pu avoir avec son frère (qui se sont dégradées à la fin). Son rôle dans l'avenant de l'impressionnisme est enfin reconnu.




Résonances, Yves Le Fur, avant-propos de Falgayrettes, photographies de Hughes Dubois, « Studiolo », L'Atelier contemporain, 160 p., 7, 50 euro.

Les Editions de l'Atelier contemporain nous réserve parfois des surprises plaisantes. La réédition de ce livre publié la première fois en 1990 est l'une d'elle. Ce livre traite des formes trouvées dans la nature qui possèdent une indéniable dimension esthétique, mais sans pour autant sembler être le fruit d'un travail artistique. Rien de vraiment anthropomorphe ou de zoomorphe. Mais on pourrait croire parfois voir des paysages fantastiques ou des compositions abstraites d'une réelle beauté. La nature nous gâte parfois de visions plaisantes et complexes qui attirent l'oeil ou satisfont l'esprit. L'auteur analyse avec subtilité tous les aspects de ces « créations » spontanées. Certains auteurs, comme Roger Caillois, André Breton ou Jorgi Baltrusaitis se sont penchés sur ces objets insolite et les ont fait découvrir à leurs lecteurs leurs valeurs intrinsèques. Caillois s'est intéressé aux paysages formés par des pierres lorsqu'on les taille dans toute leur longueur. L'auteur est remonté jusqu'à la préhistoire : Leroi-Gourhan avait déjà noté dans ses études savantes la présence de ces objets naturels parmi les choses qu'on avait retrouvées dans les habitats des Néanderthaliens.
Le goût pour ces objets singuliers se trouvait déjà dans les cabinets de curiosité en Occident et notre histoire de l'art, sans les intégrer, a pris en considération. Les chinois avaient eux aussi interprété certains d'entre eux. En somme, notre histoire de l'art, sans les intégrer à proprement parler, les a observés. Ils ont figuré dans les cabinets de curiosité d'autrefois. Avec Yves Le Fur, nous pouvons comprendre ce qui a pu séduire dans ce que les lusus naturoe que le hasard a porté à l'attention d'amateurs. On trouvera dans ces pages un champ d'investigation qui n'a pas perdu de sa valeur à notre époque. Et tout cela nous est conté avec beaucoup de sérieux, mais aussi beaucoup de charme.




Bonnard Giacometti, P, Jean-François Billeter, Allia, 80 p., 7 euro.

Trois essais composent cet ouvrage. Deux ont été publiés auparavant en revue. Quand il parle de la démarche de Pierre Bonnard, Jean-François Billeter a une façon toute à lui de présenter la question. Il relate un séjour qu'il a fait en Arles et devant une des places de cette belle cité, il s'imagine l'artiste en train de dessiner. En somme, il se met à sa place et s'efforce de comprendre comment il instaure une relation avec cette technique dont il a beaucoup usé. Et il poursuit en se remémorant des moments de sa jeunesse où il s'est retrouvé devant des lieux aimé par ce dernier et qu'il a aimé représenter.
Il s'efforce de définir l'esprit du dessin tel que Bonnard l'a envisagé, surtout pendant la seconde partie de sa vie. Cette tentative lui sert à cerner plus qu'une technique : c'est la traduction sur le papier d'une relation au monde tangible et c'est également une trace de sa vision et de la pensée de cette vision. C'est intéressant et, plus encore, c'est une autre approche de ce peintre qui a été d'abord été un coloriste, mais pas dans ce cas. Il nous fait découvrir une partie importante de son travail qui est un peu négligée, surtout par les néophytes. C'est avec une grande subtilité que Billeter nous fait apprendre comment Bonnard a travaillé avec la mine de plomb. Ni professoral, ni désinvolte, il a ce don particulier qui consiste à enseigner sans jamais nous placer dans la situation de l'élève médiocre. En ce qui concerne Alberto Giacometti, la méthode est tout autre : il a tenté de montrer comment son art s'est élaboré au fil des ans. Par exemple, il relate un voyage que le jeune Alberto a fait avec son père, Giovanni, lui mis artiste de renom ; ils sont allés en Italie et le jeune garçon a pu découvrir les merveilles de l'art antique et de la Renaissance à Florence et à Rome.
Mais c'est l'art égyptien qui l'a séduit au musée du Vatican. Cela n'a pas été sans conséquence sur son avenir. L'auteur s'est employé à marquer les grandes étapes de sa vie esthétique et donc de quelle façon il est parvenu à se décider sur une certaine posture en ce qui concerne le rendu de ses modèles. Pour ce qui est du portrait il demeure attaché à une convention traditionnelle, la figure étant de face et immobile. Le mouvement de ses sculptures est plutôt une extrapolation philosophique (je pense surtout à L'Homme qui marche). Et l'Egypte est resté sa référence principale, même si bien d'autres styles l'ont inspiré. Là encore, il faut souligner l'habilité de Billeter pour exprimer des données pas nécessairement faciles avec une grande aisance d'expression et aussi une simplicité louable. On peut découvrir Giacometti en sa compagnie sans difficultés.
Dans le dernier texte, il aborde la question du monothéisme et de ses conséquences, P tient alors à souligner le fait que tout ce que contient notre monde a été nommé par le Créateur pour qu'ils existent, sans pourtant leur attribuer un nom. L'analyse qu'il fait de la Genèse, qui est constituée de deux textes écrits de manière indépendante (sans doute à des époques différentes) est très pertinente. Ce passage par le biais de la théologie et de la philosophie permet de saisir le sens de sa conception de l'art et aussi du rapport qui lie le monde au verbe.




La Nature, Ralph Waldo Emerson, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Patrick Oliete Loscos, Allia, 94 p., 7 euro.

Dans une préface qui semble de nos jours bien sage, le jeune poète américain Ralph Waldo Emerson de Boston (1803-1882) professe en 1823 (il n'a donc que vingt ans) une doctrine très hardie : il répudie toute référence à l'antique et même à toute forme du passé pour ne reconnaître que le seul liens une optique bien moins radicale, qui nous ancre dans la Nature. C'est bien dans l'esprit romantique qui se fait jour dans le vieux continent d'abord en Angleterre et en Allemagne puis en France, mais dans une optique très originale. Il s'est d'abord éloigné des croyances religieuses et des postures idéologiques de son époque. Il a opté pour le transcendantalisme.
En 1836, il compose Nature, qui est la somme de sa réflexion. Pendant les dix années qui suivent, il a rédigé différents essais sur les questions traités dans Nature. Selon lui, la nature est là pour servir l'homme, autant dans sa dimension matérielle que dans sa dimension spirituelle. Celle-ci lui fait don de la beauté du cosmos. Le passage concernant la beauté de la nature a pris une ampleur remarquable A ses yeux, c'est le comble de la félicité et de la jouissance auxquelles un homme peut aspirer. Le milieu où demeure une communauté humaine fait partie intégrante de son être. Il associe cette beauté à la vertu, reprenant ici un thème de la philosophie grecque (surtout celle de Platon). L'âme cultive un désir profond de beauté. Ensuite il examine le langage. Pour lui les mots sont « les signes des faits naturels ». Et il s'interroge sur la portée spirituelle des mots, dont l'origine est très lointaine et inconnue. Il pense que la raison est l'Esprit.
En revanche, il s'égare un peu sur la question des symboles. Il pense que les écrits de valeur et des « éternelles allégories ». IL est persuadé aussi que le lien entre l'esprit et la matière est le fruit offert par Dieu. Dans une tout autre registre, « la nature est une discipline de l'entendement ». Le rapport que nous entretenons avec les choses est un exercice nécessaire, même s'il est fastidieux. Il s'intéresse ensuite à l'agriculture, qu'il associe aux lois de la physique. Il s'ingénie alors de faire un excursus développé en rappelant quels sont les principaux traits distinctifs de ses croyances et de la morale. Bien sûr un tel ouvrage a pas mal à voir avec les théories de ceux qui veulent défendre le monde naturel contre les excès dangereux de la modernisation. Si plusieurs points sont discutables, Emerson a eu le mérite d'être clairvoyant dans le développement des sociétés avancées et se révèle presque un de nos contemporains. La seule différence avec nous est que sa vision est encore idyllique. La nôtre est plus bien plus pessimiste !




Rue à sens unique, Walter Benjamin, traduit de l'allemand par Anne Longuet Marx, Allia, 128 p., 7, 50 euro.

Walter Benjamin est sans nul doute, parmi tous les grands auteurs du siècle dernier, l'un des plus singuliers ! Pour dire les choses comme elles sont, je ne connaissais pas cet ouvrage écrit entre 1923 et 1926 et publié en 1928. Le titre, Einbahnstrasse, est d'ores et déjà énigmatique. La composition par articles de différentes tailles, souvent assez courts, constituent une sorte de dictionnaire qui n'obéirait qu'à ses propres règles. Il y a traité toutes sortes de thèmes, qui ne sont pas liés les uns aux autres. On y trouve majoritairement des réflexions sur le rêve (j'y reviendrai), l'enfance, des boutiques et des choses. Mais apparaissent bien d'autres choses. Cette construction me fait songer aux petites fiches, aux enveloppes couvertes de son écriture, toutes sortes de petits papiers qui constituaient son bureau ambulant, que j'avais eu la chance de découvrir lors de la belle exposition présentée au MAHJ il y a quelques années. Il serait impossible de donner un genre et même une définition à cet ensemble. Le seul trait commun à tous ces textes est, à de rares exceptions près, leur concision. Mais il n'en est pas moins vrai qu'il peut en quelques lignes dire des choses passionnantes ou tenir des propos qui soulèvent des questions de grande valeur. Prenons par exemple le deuxième texte qui apparaît dans son ouvrage. Il est consacré au rêve (c'est un sujet sur lequel il va revenir plusieurs fois). Il y recommande de ne pas coucher sur le papier le rêve de la nuit.
C'est tout l'inverse de Victor Hugo, qui écrivait cent vers, debout devant une écritoire qu'il avait fabriqué à cet effet avant de prendre son petit déjeuner ! C'est pour lui une erreur qui est fatal au collectionneur de rêves. Et puis il aime beaucoup surprendre son interlocuteur. C'est une injonction curieuse. Mais le texte qui le précède, « Poste d'essence » est encore plus curieux : il y insiste sur la conjonction de l'action et de l'écriture. Soit. Mais Benjamin est assez éloigné de cet état d'esprit dans les faits ! Plus loin, on peu plus loin deux articles consacrés à sa visite de la maison de Goethe, dont on ne découvre pas grand-chose, l'auteur s'étant plutôt intéressé de près au livre d'or réservé aux visiteurs. Au sein de cette encyclopédie idiosyncrasique, on lit pas mal d'entrées sur des espaces intérieurs, de la demeure la plus modeste à un appartement seigneurial, qui est, lui, décrit, avec plus de détails.
Quoi qu'il en soit, Walter Benjamin nous promène dans toutes sortes de lieux et nous fait aborder toutes sortes de sujets avec une absence totale de fil d'Ariane. Et il n'a rien aimé de plus que de surprendre son lecteur. Il y a deux ou trois petites pages qui s'intitulent « Expert-comptable assermenté ». Il y est question de l'imprimerie et surtout du livre, du premier qui a été imprimé par Gutenberg jusqu'au livre de Stéphane Mallarmé (il faut se souvenir que le grand poète a commencé un ouvrage intitulé « Le Livre » qu'il n'a pas achevé et qui a été un échec complet. Il image l'auteur d'un tombeau pour Anatole enfermé dans sa pièce (présentée comme une monade de Leibniz) qui médite sur la technique et l'économie, mais aussi sur la vie publique.
Benjamin déroule l'histoire du livre, qui a adopté les formes les plus diverses. Il en profite pour faire l'éloge de la boîte à fichiers (son mode de faire) Et il conclut en parlant de l'écriture et de ses finalités. Au fond, Mallarmé n'est ici qu'un prétexte. On ne peut qu'être saisie par la fantaisie de sa réflexion, mais aussi par sa profondeur, aussi énergumène puisse-t-elle sembler. Benjamin est un personnage insolite qui s'est plu dans cette méthode (qui n'en est pas vraiment une) et dans une multitude de notation aussi érudites qu'étranges. Sa pensée n'est pas celle d'un philosophe, mais elle en a la dignité. Il sait pénétrer dans l'argument choisi et en tirer toute la substance et plus encore. Il ne cesse jamais d'étonner, de surprendre et pourtant de convaincre par un raisonnement qui est sa marque de fabrique. Toute sa bizarrerie est contrebalancée par la finesse extrême de son intelligence qui ne peut que nous captiver. Ce livre est un miracle qui est une exception en son temps et même aujourd'hui.




Che sonno, Concetto Tamburello, MFD, 216 p.

Concetto Tamburello, un intéressant artiste sicilien, qui vit et travaille désormais à Milan, qui a eu l'idée de faire un livre pour faire découvrir le petit cimetière du village de San Stefano di Camastra (province de Messine). Ce camposanto est unique en son genre. En effet, ce petit village, spécialisé depuis longtemps dans l'art de la céramique, possède un cimetière où les tombeaux sont recouverts de céramiques d'une belle facture. Chacun d'entre eux est décoré d'une manière différente et présente une riche variété formelle. Aucune étude archéologique n'a été faite jusqu'à ce jour. La municipalité s'est désintéresse et le ministère des biens culturels fait la sourde oreille, ce qui est tout à fait incompréhensible.
Ainsi, Tamburello, a décidé de photographier toutes ces tombes, de les assembler dans un livre copieux et de les commenter. L'ouvrage contient des coupures de presse, des lettres adressées par des représentants politiques ou culturels, un plan détaillé du lieu, des tentatives malheureuses de restauration, des traces des manifestations entreprises pour alerter l'opinion et faire agir les autorités compétentes. Un jeune homme est allé jusqu'à faire une grève de la faim et de s'enchaîner ! Ce cimitero vecchio est un petit chef-d'oeuvre entouré de cyprès serrés les uns contre les autres, faisant penser à une composition onirique (on ne peut s'empêcher de songer à L'Ile des morts d'Arnold Böcklin).
Mais l'atmosphère est toute autre que celle du peintre suisse. Il n'y a rien dans ce périmètre qui proclame le triomphe de la mort. Au contraire. Plusieurs de ces tombes rappelle de paisibles et modestes petites maisons dans nos campagnes qui n'auraient de singulier que leurs toitures faites de ces carreaux de céramiques peints appelés ambrogette. Leur assemblage fait naître un sentiment de poésie étrange et de calme digne d'un monastère, mais qui n'aurait rien de proprement religieux. Il n'y a d'ailleurs pas de croix en guise de symboles chrétiens, ni en fait aucun symbolique mortuaire. Il n'y a là que la superbe combinaison de ces plaques de céramique aux dessins géométriques. La simplicité est de règle, sauf dans le cas de rares cas où la composition s'orne de cercles et de boucles. Il n'en est pas une qui ne soit réussi, même si leur composition est simple. Les couleurs sont bien définies et lumineuses, L'ensemble forme une sorte de petite cité avec des tombes de tailles différentes. Il serait plus que temps de suivre les recommandations de Concetto Tamburello et de restaurer cet ensemble si curieux et si beaux. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre digne d'archéologues de premier plan, mais ce n'est pas non plus un endroit à dédaigner, loin s'en faut. Sa protection et sa présentation au public lui permettrait de figurer parmi les curiosités les plus insolites qu'on peut découvrir dans toute l'Europe. Et peut-être saurons-nous enfin quelle est son histoire.
Gérard-Georges Lemaire
23-03-2023
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