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Rayures dans la mer, tâches dans la savane : atelier créatif de Laura Mertz
Samedi 29 février du 15h au 17h
Atelier créatif + goûter à Coutume (12€)

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MuséOthérapie, l’Art de se sentir bien !
Conférence Samedi 8 février à 15h :
« Art détox »
Estelle d’Almeida, chef de pr...

Ariane Loze - Une et la même

Fabien Tabur présente Buisson Ardent

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Jusqu’au 22 février 2020

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GROUP SHOW : L’œil et la nuit

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John Giorno : William Burroughs tel que je l’ai connu

par Gérard-Georges Lemaire

05-12-2019

Nous sommes en avril 2013 dans le bar de l’hôtel Rembrandt à Tanger. Et nous avons fait, Giorno et moi, après le petit-déjeuner, un entretien plus ou moins long dans cet endroit où trône une copie de l’autoportrait de l’artiste des Provinces-Unies En voici un extrait qui concerne les relation que le poète américain a eu avec son aîné, l’auteur du Festin nu. Avant cela, il faut que je vous dises que je l’ai connu en 1975, sans doute l’automne après le Colloque de Tanger que j’avais mis sur pied à Genève. Qui me l’a fait connaître ? Ou Brion Gysin ou Bernard Heidisieck (il habitait chez lui et son épouse, Françoise Janicot, quand il venait à Paris). IL est né à New York en 1936. Très jeune, après la guerre,il a travaillé à Wall Street il a connu de grands artistes tels que Robert Rauschenberg. Puis, au début des années 60, il a fréquenté la Factory d’Andy Warhol et il est devenu en 1963 l’acteur principal (et unique) d’un ses films les plus connus : Sleep !

Deux ans plus tard, il amis au point sa grande idée : le Giorno Poetry System. C’était une série de lignes téléphoniques et l’on pouvait appeler le Modern Art Museum et entendre un poème. Il a réalisé ensuite une collection de microsillons 33 tours avec des textes poétiques lus par leurs auteurs d’Allen Ginsberg à Ann Waldman. Il a aussi commencé à publier des recueil de poèmes comme Cancer in my Left Ball, Suicide Sûtra (que j’ai traduit et publié chez Christian Bourgois éditeur en 1980), Subduying Demons in America (2009, .Il a fini par habiter dans le même TMCA que Burroughs dans le Bowery. Il a fait un nombre incalculable de performances dans le monde entier et s’est mis sur le tard à la peinture. Ses œuvres ont été exposées de par le monde et à Paris, au Palais de Tokyo en 2015.Ces tableaux sont faits à partir de vers de ses poèmes agrandis et rendu le plus souvent en polychromie. Il vient de disparaître à l’âge de quatre-vingt-deux ans… Ecoutons-le à Tanger évoquer William S. Burroughs.

Gérard.-Georges. Lemaire

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Huang Yong Ping


Christophe Cartier au Musée Paul Delouvrier
du 6 au 28 Octobre 2012
Peintures 2007 - 2012
Auteurs: Estelle Pagès et Jean-Luc Chalumeau


Christophe Cartier / Gisèle Didi
D'une main peindre...
Préface de Jean-Pierre Maurel


Christophe Cartier

"Rêves, ou c'est la mort qui vient"
édité aux éditions du manuscrit.com