Dossier Andrée Philippot-Mathieu : L’identité, de l’intime au collectif
Dossier Andrée Philippot-Mathieu
L’identité, de l’intime au collectif
par Andrée Philippot-Mathieu

WHITE FRONTAL
Portraits photographiques réalisés à l’atelier de face, puis traités à l’ordinateur selon les mêmes processus de transformation numérique faisant référence à la sculpture. Une pixellisation évoquant une résine blanche et transparente transforme les différentes couleurs du sujet en une grande richesse de matières. Ces portraits, ces têtes, tout comme les précédents semblent être conservés dans la matière pour les rendre tangibles et moins périssables.
Photos de 120/120 cm sous plexiglas.

 

NOMADIC PORTRAITS
Dans cette série de portraits réalisés au cours de mes voyages ou à Paris, j’ai utilisé, selon les photos et les exigences plastiques qu’elles imposent, deux des processus de transformation numérique que j’ai élaborés pour évoquer soit la peinture comme dans Like paintings ou Différence, attirance, soit la sculpture comme dans Identity’s Portraits ou White Frontal.
Ces portraits, contrairement aux autres présentés dans les séries précédentes ne sont pas posés. Ils montrent des visages qui ont été photographiés dans la rue le plus souvent et toujours dans la fulgurance d’un échange de regard.
Photos de 120/140 cm sous plexiglas.

DIFFÉRENCES, ATTIRANCE
L’homme et son environnement. Le mode de vie, les habitudes. Les différences et les contrastes pouvant entraîner attirance ou rejet.
Dans cette série, c’est la vie quotidienne qui a été choisie pour sujet. Au Caire, à Louxor, en Nubie, à Shanghai, à Pékin ou Paris, j’ai promené mon objectif. Sans concession, sans misérabilisme non plus.
Les sujets « exotiques » souvent intemporels ou la réalité dans ses contrastes les plus improbables.
Le procédé de transformation de ces images numériques à l’ordinateur n’ a pas été choisi ici pour gommer les événements anecdotiques, mais au contraire, pour mieux les intégrer. Le sujet véritable et son environnement ne font qu’un dans un même désir de représentation évoquant la peinture.
Photos de 140/185 cm sous plexiglas.

SIGNALS
Dans cette série de photographies réalisées à Paris, en Égypte et en Chine, j’ai tout d’abord adopté la posture du touriste et sa perception. La sensibilité qui l’incite à vouloir garder les images de ce qu’il reconnaît comme étant les références qui ont marqué sa propre mémoire.
J’ai photographié les Pyramides et les minarets, la Muraille de Chine et la Grande Armée de Xian, les toits de Pékin et les monuments parisiens, mais pour les montrer, débarrassés du poids de leur réalité et magnifiés par un procédé de pixellisation particulier, comme ce qu’ils ont devenus, des signaux identitaires inscrits dans la mémoire collective.
Photos de 140/185 cm sous plexiglas.

mis en ligne le 11/05/2010
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