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[verso-hebdo]
09-06-2016
La chronique
de Gérard-Georges Lemaire
Chronique d'un bibliomane mélancolique

Civitas Penne, il medievo delle arti, sous la direction de Luisa Franchi dell'Orto, photographies de Gino Di Paolo, « L'Erma » di Brestchneider, Pescara, 420 p. .

Les Abruzzes : une région d'Italie connue pour ses paysages montagneux, sa réserve naturelle, sa capitale, L'Aquila, mais somme toute presque entièrement méconnue pour la création architecturale et artistique. Ce quatrième volume est consacré à la cité de Penne, peuplée aujourd'hui d'un peu plus de 10.000 habitants. Son importance naît au Moyen Age, quand il s'est agi de renforcer la côte Adriatique. C'est pourquoi la cathédrale construite alors a permis la constitution d'un archidiocèse commun avec Pescara. Cette cathédrale est étonnante à plus d'un titre. Bien sûr, comme toutes les constructions de cette époque, elle a subi des transformations innombrables, ce qui permet de connaître l'évolution de l'art de la construction et aussi les transformations dans les arts plastiques. Pendant le duecento, Frédéric II de Hohenstaufen, empereur du Sacro Romano Impero a décidé l'agrandissement de la ville, la construction de puissantes murailles et celle d'une cathédrale baptisée San Masimo. L'architecture civile s'est développée avec une certaine austérité, car l'idée demeurait toujours de pouvoir répondre de manière efficace à une attaque. L'architecture religieuse, sous cette impulsion, s'est révélée magnifique dès le début. De cette période romane subsistent des figures de saints personnages, d'animaux et des motifs décoratifs remarquables, avec des dragons, des chimères et des hippogriffes très beaux. Les portes étaient encadrées de dessins géométriques d'une grande variété. Le clocher a une structure encore proche de celle des Normands et ressemble à un monument militaire. En revanche la crypte, bien que reposant sur des principes architecturaux assez rudimentaires, est impressionnante. Le palais du cardinal dit « dei Vestini » a lui aussi une apparence sévère. Mais la sculpture des détails se révèle déplus en plus sophistiquée, avec des entrelacs, des rosaces en relief. Ce qui a pu être retrouvé de l'église de San Francesco montre des personnages très habilement rendus. Cependant, les portails demeurent encore réduits à l'essentiel. Quelques colonnes, un large trumeau sans aucune insciption et un tympan montrant la Vierge à l'Enfant (portail Guilanova, église de Santa Maria a Mare). Des ouvrages sculptés appartenant à Santa Maria in Colleromano montrent une grande évolution dans les rondes bosses et les statues de têtes humaines ou d'animaux. Santa Maria la Nova a vu proliférer des saintes figures accomplissant des actions symboliques avec une certaine vérité. Tout en restant dans l'esprit roman, ces ouvrages laissent voir un changement de cap stylistique notable, par exemple dans la statue polychrome de la Vierge à l'Enfant, qui introduit des nuances subtiles dans l'expression. Un artiste comme Matteo de Napoli introduit de nombreuses têtes sur les chapiteaux qui sont superbes dans le détail de leur physionomie. Mercolo de Penne est capable de restituer un volume réaliste et d'introduire des détails vestimentaires plus élaborés. Les débuts du gothique au Trecento développent le caractère dramatique du sujet surtout dans un grand Christ en croix qui se trouvait dans la cathédrale. Si la croix a disparu, le corps est assez bien conservé. D'autres statues en bois sont remarquables. Une Vierge à l'Enfant en bois de l'église de San Agostino est un curieux mélange de naïveté et de beauté. Mais il est évident que la sculpture religieuse a tendance à perdre de sa grandeur. IL faut attendre des ouvrages complexes comme le polyptyque de Jacobello del Fiore à Teramo pour assister à une véritable mutation. Le Quattrocento conserve ce double aspect que nous notions au préalable. Certains détails sont plus sophistiqués, comme les plis de la robe de la Vierge, les gestes sont plus composés, mais l'ensemble reste d'une facture un peu naïve, qui va longtemps demeurer la marque de fabrique de l'art religieux de Penne. La peinture est intéressante, car elle semble, au XIIIe siècle, être le fruit d'influences diverses, sans produire une vraie synthèse. Certaines ont un indéniable caractère normand, d'autres puisent dans la manière byzantine. Le contraste entre les vivants et les morts de la cathédrale est frappant, car la « narration » est assez typique d'un art beaucoup plus nordique ! Les Crucifixions sont les plus beaux tableaux qui nous sont parvenus. Luca dAtri, un peu plus tardif, nous offre une oeuvre plus proche de Giotto, mais toujours avec ce traitement un peu naïf des personnages. Il se révèle capable de réaliser une merveille comme La Vierge sur le trône avec l'Enfant et des anges. Les dégradations subies par ces peintures murales nous laissent cependant deviner une transition assez belle chez les successeurs de luca d'Atri. La pure beauté se découvre dans l'église de San Agostino avec la Mise en croix de Luca d'Atri. Ce dernier a remarquablement assimilé les nouvelles façons de rendre l'anatomie et l'espace. Ses visages sont d'un réalisme frappant et ses harmonies chromatiques sont superbes. Il n'y aura pas toujours de continuité dans l'art pictural : tout va dépendre de qui remplace le peintre précédent. Mais elle nous réserve toutefois des surprises. Ce livre merveilleux, très bien présenté, avec des photographies extraordinaires de Gino Di Paolo, tout cela permet d'avoir une vision exhaustive de l'art et de l'architecture de ce temps dans ce coin de terre oublié des dieux et des hommes.




Sam Havadtoy, Only Remember the Furniture, sous la direction d'Attila Nemes, Mudima, Milan, 352 p., 20 euro.

Voici un artiste bien intéressant et dont j'ignorais tout. Il nous donne les clefs du paradis (qui est plutôt un enfer) de l'art Contemporain. En effet, les oeuvres que nous avons pu voir à la Fondation Mudima et celles reproduites dans le livre montrent bien que cet artiste joue beaucoup sur la citation, le plagiat, la dérision et l'autodérision. Prenons un exemple : le Pinocchio, qui a été largement exploité par Jim Dine. On le retrouve ici, mais traité d'une manière sensiblement différente. Le détournement est évident et est répété dans plusieurs types d'ouvrages. La différence fondamentale est que l'artiste aiment pousser jusqu'à ses conséquences extrêmes la technique du pointillisme. Mais le jeu ne s'arrête pas là : il peu fort bien reprendre les modes de Signac ou de Seurat pour les appliquer à d'autres tableaux modernes connus ou à des tableaux abstraits. C'est une sorte de vision abyssale de la peinture qui part des temps héroïques jusqu'à une date très récent, puisqu'il pastiche là encore des créations connues. Il adore aussi reprendre les personnages de Walt Disney, déjà on ne sait combien de fois repris et corrigés, comme s'ils appartenaient à la peinture comme La Vierge aux rochers de Léonard de Vinci. Ils sont transformés en icônes de l'art, comme l'un des premiers sujets adopté par le Pop Art, qui se démultiplierait à l'infini dans des situations formelles et chromatiques qui s'inscrivent dans la même perspective. Les bouteilles de Giorgio Morandi se retrouvent dans une sorte de brouillard créé par l'exaspération de la méthode pointilliste. D'autres disparaissent complètement. Les sculptures sont évidemment d'un aspect plus grotesque que les peintures, mais elles expriment un sentiment identique. Est-ce là le point de non retour de l'art actuel. Pas tout à fait. Mais c'est cependant l'un de ses confins, où la création se limite à reprendre des éléments existants pour les distribuer d'une autre manière. Cet Anglais a quitté le champ des dernières avant-gardes pour s'orienter vers ce point assez dangereux où l'humour et la dérision sont premiers critères de l'aventure. Cela suffit-il pour convaincre ? Certainement pas. Mais c'est un point crucial à partir duquel réfléchir.




Voyages imaginaires, Alberto Mangel, « Bouquins », Robert Laffont, 1 376 p., 32 euro.

Il y a trois hommes, trois littéraires, qui ont eu une importance déterminante pour moi et l'ont encore aujourd'hui : George Steiner, Claudio Magris et Alberto Manguel. Ce dernier m'a ébloui par son érudition, mais aussi par sa façon de mettre en scène cette érudition dans Une histoire de la lecture ou la Bibliothèque la nuit (pour ne citer que les titres les plus connus). Ses analyses d'Alice au pays des merveilles sont des bijoux. Il nous propose une anthologie de textes utopiques et de textes qui ne sont pas connus (certains même vraiment inconnus) et qui s'inscrivent dans les conceptions soit de Thomas More avec l'Utopie, soit de Swift que les Voyages de Gulliver ont rendu célèbre en 1726. Pour ma part, je regrette que cette anthologie ne contienne pas l'Isocamaron (1783) de Giacomo Casanova et l'An 2440 de Louis-Sébastien Mercier (1770), mais je ne serai pas trop chagrin, car ces deux ouvrages ont été réédités récemment. Notons sans attendre que la publication de ces récits fantastiques a pu correspondre dans le temps aux grands voyages d'explorations maritimes qui font suite à la découverte des Amériques. Thomas More est à placer dans une catégorie à part ,car il a une vision strictement politique et se rapproche plus de la République de Platon que des extravagants périples des héros imaginés par François Rabelais. En somme, deux genres ont tendance à se fondre, selon les cas, en un seul, pour imaginer une société idéale. Notre voyage, comme lecteurs modernes, commence par l'Histoire des Sévarambes, oeuvre de Denis Veiras (circa 1635-1638- circa 1700), écrite en 1677. Ce roman a été écrit pas mal de temps après que Jan Lemaire ait découverte le détroit qui porte son nom et avoir passé le premier le Kaap Hoorn (c'est lui qui lui a donné ce nom). Difficile aujourd'hui de s'imaginer que son livre ait eu un tel succès. A son époque, les hommes de sciences s'interrogeaient encore sur la possible existence des Terres australes (ce n'est d'ailleurs pas le seul livre de ce genre qui soit imprimé alors : la Terre australe connue de Gabriel de Foigny sort de presse en 1676). C'est donc là qu'il a choisi de situer sa civilisation imaginaire en ces lieux inconnus. Protestant exilé en Angleterre, son oeuvre posthume paraît en anglais en 1675 et en français sans doute simultanément, mais en cinq parties jusqu'en 1679. Une second e partie, rédigée bien plus tard, a sous doute été écrite par un autre. Ces peuples qui habitent ces régions ont imaginé une autre forme de gouvernement que ceux que nous connaissons en Europe. C'est donc une utopie sociale et politique que nous offre l'auteur : le plus curieux est que les biens de tous les sujets sont confiés au souverain. Les moeurs sont assez rigides et de sévères condamnations attendent les adultères. Ils ont constitué une armée, les couleurs des uniformes indiquant l'âge de ceux qui les portent. Comme l'auteur s'est intéressé à la langue (il a écrit une Grammaire méthodique de la langue française en 1682), il imagine que ses indigènes parlent un mélange de patois et de langues étrangères modernes. Le plus drôle est que Denis Veiras a voulu faire croire à l'existence de ces populations très organisées et que beaucoup l'ont cru ! L'abbé Pierre-François Guyot Desfontaines (1685-1745) a été surtout un critique littéraire qui a voulu introduire des remarques morales et esthétiques sur les ouvrages étudiés. Il écrit dans le Journal des savants et choisit pour meilleur ennemi Voltaire. C'est tout de même ce dernier qui le tire d'affaire quand il est jeté dans un cul-de-basse-fosse pour sodomie ! En 1725, il écrit un premier libelle contre le philosophe, Apologie du sieur Voltaire, auquel ce dernier répondit avec le préservatif, puis il a lancé une seconde attaque en 1730, en écrivant une charge assez virulente contre l'auteur de Micromégas : la Voltairomanie. Desfontaines finit par désavouer son ouvrage un an plus tard ! Il faut dire que Voltaire avait rédigé un pamphlet baptisé le Préservatif ! Il se mit en tête de rédiger une suite aux aventures de Gulliver de Swift (il n'a d'ailleurs pas été le premier à la faire, ni le dernier !) et il imagina une archipel avec des îles réservées aux médecins, une autre aux bossus, une autre encore aux musiciens. Et puis différents peuples sont confrontés, la plupart ne menant qu'une existence très courte. Manguel voit ce livre comme une mise en scène transposée de la querelle des Anciens et des modernes -, ce n'est pas inexact mais ne nous dit pas tout des ambitions intellectuelles de notre abbé. Avec Etienne Cabet (1788-1856), farouche opposant à la restauration,il est l'auteur d'une Histoire populaire de la Révolution française, qui lui valut de devoir s'exiler en Angleterre. I y a découvert l'Utopie de Thomas More et les théories de Thomas Owen, qui le marquent profondément. Il écrivit alors Voyages et aventures de lord William Carisdall en Icarie, sous le pseudonyme de Francis Adams (1842). Il décrit un monde égalitariste, où la science permet de faire progresser l'agriculture et l'industrie. Il ne condamne pas que les inégalités : il s'en prend aux conditions de travail. C'est l'ouvrage d'un socialiste convaincu qui est persuadé que la libre entreprise ne peut conduire qu'à un échec. Je laisse maintenant le soin aux lecteur de découvrir les ouvrages de Charlotte Perkins Gilman (1860-1935) et le merveilleux Capillaria de Frigyes Karinthy (1887-1938), qui s'est révélé un féroce et efficace satiriste. Avec ce livre, vous n'aurez pas besoin d'acheter un billet de train ou d'avion. Vous allez voyager dans la pensée à travers le monde entier !




Samuel Beckett, landes, rives et rivages en 19 glanures, François Bruzzo, « l'oeuvre et la psyché », L'harmattan, 206 p., 20,50 euro.

Dans la collection que je dirigeais à l'époque (« Les Plumes du temps », Henri Veyrier), François Bruzzo avait publié en 1991 un Samuel Beckett. Aujourd'hui, il propose un nouvel essai, assez différent du premier, qui mérite vraiment qu'on s'y arrête. En plus de l'étude qu'il consacre à la littérature de l'écrivain irlandais (qui a voulu cependant recevoir le prix Nobel en tant qu'écrivain français !), c'est une réflexion sur les enjeux de la critique. En effet, il tient en premier lieu à séparer la vie de l'auteur de son oeuvre, même s'il existe des liens très précis dans certains cas. Cela l'a conduit à construire son livre d'une manière pas tout à fait académique, en choisissant de traiter certains thèmes qui peuvent être rapprochés ou mis dans une relation dialectique. Ainsi opte-t-il pour une construction en « 19 glanures », ce qui n'est pas des plus recommandé à l'université. Mais ce qui nous importe à nous, si nous aimons la littérature de Beckett, c'est qu'il ait des intuitions et qu'elles se traduisent par une pénétration vraiment subtile des mécanismes de la pensée de l'écrivain quand il conçoit un ouvrage. Il faut dire que Beckett a écrit pour différents registres : le livre imprimé, la scène et la radiophonie (qui est peut-être le summum de son art théâtral). De plus, existe le problème de la langue : Beckett a écrit ses ouvrages soit en anglais soit en français, et les traduisant lui-même -, traductions, qui ont d'ailleurs plus à voir avec une adaptation, car chaque langue a son mode particulier de véhiculer la pensée. A partir de cette dernière considération, on se rend compte à quel point son entreprise est complexe. Mais François Bruzzo a très bien su expliquer les différentes phases de ses créations et à en faire valoir les raisons. D'une certaine façon, sans jamais verser dans la vulgarisation, il a démontré que les travaux de Beckett n'étaient pas aussi ésotériques qu'ils pourraient sembler. En somme, il nous fournit les outils indispensables pour entrer dans son univers et y trouver du sens. Ce qui n'est pas indifférent ! En fin de volume, on trouve un chapitre tout à fait passionnant sur ses rapports avec les arts plastiques.




Un été indien, Truman Capote, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Patrice Repusseau, Rivages Poche, 64 p., 5,10 euro.

Cette nouvelle tient à très peu de chose : un petit garçon apprend qu'il doit quitter la maison de ses grands-parents qui se trouve dans une vaste zone rurale pour aller dans une agglomération plus importante afin d'y fréquenter l'école . Son départ est encore avancé à cause de l'annonce d'un imminente tempête de neige. En réalité, il n'y a rien de singulier dans cette nouvelle qui pourrait être l'histoire de tant d'enfants américains. Mais Truman Capote a ce don unique de pouvoir résumer un récit en peu de mots, sans la moindre fioriture, mais avec une profonde émotion. C'est tout à fait extraordinaire et ce petit texte montre la dimension de son talent. Il était doué et savait peser les mots. Il avait aussi un sens inné de la narration qui, tout en étant minimaliste, était chargée d'une multitude d'émotions. S'il n'avait pas possédé ces qualités là, il n'aurait jamais pu écrire In Cold Blood.




Le voyage d'Octavio, Miguel Bonnefoy, Rivages Poches, 144 p., 7 euro.

Paru l'année dernière, le Voyage d'Octavio de Miguel Bonnefoy a reçu le prix Fénéon et a été salué par une partie de la presse avec enthousiasme. C'est un premier roman et il se déroule au Venezuela, l'histoire d'un village perdu et abandonné de tous, où règnent la misère noire et l'analphabétisme. Le héros de l'histoire tombe amoureux de Venezuela et celle-ci lui apprend à lire et à écrire. Il prend alors conscience que cette connaissance peut être le moyen d'échapper à cette misère qui paraît incurable. La jeune femme se fait voler l'essentiel de ses biens par une bande de bandits de grands chemins auxquels Octavio prête main forte. Les événements vont alors se précipiter et il va dans la capitale, Caracas. Là, il contribue à la transformation d'une église désaffectée en un théâtre. Mais les travaux ne se passent pas bien, une partie du bâtiment s'effondre et il est blessé au bras. A la fin du récit, il voit le chef de la bande traiter avec l'architecte et venir emporter le Christ en bois qui avait été un des grands points de repère de son existence. C'est cousu de fil blanc et de bonnes intentions. De là à comparer son auteur à Garcia Marquez, il y une marge !
Gérard-Georges Lemaire
09-06-2016
 
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