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actualités des expositions
Rayures dans la mer, tâches dans la savane : atelier créatif de Laura Mertz
Samedi 29 février du 15h au 17h
Atelier créatif + goûter à Coutume (12€)
ANOMAL
Quentin Garel
et RENCONTRES DE BAMAKO
exposition photo
MuséOthérapie, l’Art de se sentir bien !
Conférence Samedi 8 février à 15h :
« Art détox »
Estelle d’Almeida, chef de pr...
Ariane Loze - Une et la même
Fabien Tabur présente Buisson Ardent
ERWIN WURM Photographs
GROUP SHOW :
Féminin
antoine poupel
GROUP SHOW : 1970-1990, Regards sur la création havraise
Jusqu’au 22 février 2020
vladimir skoda
GROUP SHOW : L’œil et la nuit
elissa marchal
SOLO SHOW : Horizons
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[verso-hebdo]
18-04-2024
La chronique de Pierre Corcos À propos d'une collection d'art brut La chronique de Gérard-Georges Lemaire Chronique d'un bibliomane mélancolique
La lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau |
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L'intentionnalité chez Mathilde Barazer de Lannurien |
A l'occasion de son exposition dans les espaces de la Fondation Taylor dont nous avons parlé, Gérard Le Cloarec avait demandé et obtenu qu'une jeune artiste présente son travail en même temps que lui : Mathilde Barazer de Lannurien. Ce seul fait m'a paru particulièrement intéressant : une peintre exposait ses oeuvres par le seul choix d'un tiers, un autre peintre, apportant ainsi matière à qui veut réfléchir sur l'expérience esthétique. Cette dernière est donc ici celle d'un spectateur, non celle de l'artiste-créateur, et cette expérience n'est pas comparable à celle du philosophe Alain par exemple, qui entreprenait une psychologie de la création. Bien sûr, toute oeuvre suppose une initiative de l'artiste qui, peu à peu, se fait lui-même spectateur de ce qu'il fait, mais ce n'est pas la même chose. Avec l'apparition de Mathilde Barazer de Lannurien, nous sommes invités à nommer réflexion esthétique l'expérience d'un spectateur. A ce stade, nous n'avons pas besoin de savoir que Mathilde est petite fille et arrière-petite-fille de peintres, et qu'elle leur doit sans doute l'extrême précision de sa manière.
Au premier regard, les images proposées par Mathilde Barazer semblent destinées à des livres pour enfants : des « jungles » où évoluent panthères, lionnes, léopards et autres fauves dont les pelages s'articulent parfaitement avec les formes de la végétation environnante. A l'évidence, les tableaux de Barazer sont pensés, mais nous voyons en même temps une pensée en acte (les philosophes phénoménologues disent noèse) et le résultat de ce qui est pensé (noème). Cette solidarité peut être dite intentionnalité, et nous nous rapprochons de la perception esthétique. Le sensible, exalté par cette perception, est l'acte commun du sentant et du senti, c'est-à-dire qu'entre la chose et celui qui la perçoit il y a une sorte d'entente préalable, antérieure à tout discours.
Les jungles de Mathilde Barazer sont des faits qui s'imposent au spectateur dans la mesure où l'artiste est authentique. André Malraux dirait que la norme de l'objet esthétique, c'est sa volonté d'absolu. Nous ne décidons pas du beau, c'est l'objet qui décide de lui-même en se manifestant. La première qualité d'une oeuvre de Barazer est d'être là, de déclencher le jugement de goût constitutif de l'expérience esthétique. Ce que ce type d'oeuvre requiert avant tout de nous, c'est une perception qui lui fasse largement crédit. C'est ainsi que le peintre Le Cloarec a discerné la valeur de la création de son amie Mathilde. Il y est parvenu progressivement, au terme d'un processus qui est un dévoilement. La fin de la perception esthétique n'est en effet rien d'autre que le dévoilement de son objet. Ainsi, nous comprenons peu à peu que objet esthétique et oeuvre d'art sont distincts en ceci qu'à l'oeuvre d'art doit se joindre la perception esthétique pour qu'apparaisse enfin l'objet esthétique. On peut très bien éprouver du plaisir à la vue d'un tableau de Mathilde Barazer de Lannurien, et passer tout de même à côté de l'essentiel. L'essentiel, c'est comprendre que l'objet esthétique est simplement tout objet esthétiquement perçu, ou bien, si l'on préfère, perçu en tant qu'esthétique. Finalement, percevoir esthétiquement, c'est percevoir fidèlement. Ce à quoi nous invite Mathilde Barazer aujourd'hui.
www.mathildebarazerdelannurien.com
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Verso n°136
L'artiste du mois : Marko Velk
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Elena Santoro
par Gérard-Georges Lemaire
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Griffures : Luisa Pinesi joue
entre surface et profondeurs
par Gérard-Georges Lemaire
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Rencontres au café Tortona avec Ariel Soule
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Le fil rouge d'Akane Kirimura
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Pierre Delcourt
en quête d'un absolu du visible
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Stefano Soddu,
entre diverses dimensions
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Une expédition picturale à Cythère
en compagnie d'olivier de Champris
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Dans l'atelier de Hans Bouman
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John Giorno : William Burroughs
tel que je l’ai connu.
par Gérard-Georges Lemaire
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Giampiero Podestà, ou l'origine d'un monde
par Gérard-Georges Lemaire
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Takis: Contemporary Poet of Heaven and Earth
by Megakles Rogakos, MA MA PhD |
Sur les pas d’Adalberto Borioli
par Gérard-Georges Lemaire
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Marilena Vita,
entre mythe et onirisme
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Le regard photographique
de Marie Maurel de Maille
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Santiago Arranz,
l'ami intime des écrivains
par Gérard-Georges Lemaire
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George Koumouros
"Portrait Landscapes"
Exhibition curated
by Megakles Rogakos
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