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[verso-hebdo]
12-04-2018
La lettre hebdomadaire
de Jean-Luc Chalumeau
Procès de l'art contemporain :
Accusation et défense
On pouvait s'attendre à ce que cela arrive ! Comme beaucoup d'auteurs de chroniques régulières, j'ai éprouvé au bout de quelques années le besoin de faire le point en sélectionnant une centaine de lettres hebdomadaires (sur près de 400). Il se confirme ainsi que je n'appartiens pas à la famille des adorateurs inconditionnels de l'art contemporain, pas plus que je n'ai rejoint la cohorte de ses ennemis enragés. En somme, j'ai progressivement rédigé les minutes d'un procès que l'on pourra juger équilibré. En effet, une défense convaincue y fait face à une accusation sans concessions. Le résultat est un petit livre qui vient de paraître et dont je donne ci-après l'avant-propos.

Procès de l'art contemporain,
accusation et défense.

UPPR éditions,
collection « Carte blanche »,
134 pages, 14,50 euros.


Le but de ce livre n'est pas de tracer une nouvelle Histoire de l'art contemporain (j'en ai déjà proposé une en 2005, éditions Klincksieck) ni d'essayer de Comprendre l'art contemporain en analysant des oeuvres (je l'ai fait aux éditions Chêne-Hachette en 2010), ni même de définir L'art contemporain (je l'ai tenté récemment dans le cadre des éditions Uppr). Il s'agit bien de réagir à une situation étrange : plus le temps passe et plus s'estompent les différences entre ce qui est de l'art et ce qui n'en est pas, étant entendu que les nuances entre le « bon art » et le médiocre ou le mauvais sont depuis longtemps laissées à l'appréciation, comme dit le peintre Eduardo Arroyo, « d'une bande de types qui ont perdu la cervelle ».

Je ne suis pas seul à être tantôt agacé (c'est souvent un euphémisme), tantôt intéressé, mais aussi parfois admiratif et passionné devant ce qui se donne pour la création d'aujourd'hui dans les arts visuels. J'éprouve ces trois mêmes sortes de sentiments devant les différentes attitudes et actions de ceux qui se mêlent de l'art contemporain (« galeristes, curateurs, bureaucrates... » précise encore Arroyo). Je m'appuierai sur ces réactions, forcément subjectives, pour me hasarder à présenter un procès de l'art contemporain : l'accusation d'abord, la défense ensuite. C'est un peu ce que je propose depuis quelques années dans mes « lettres hebdomadaires », et c'est donc très largement leur substance que l'on retrouvera dans les pages qui suivent.

Ces lettres ont été écrites dans une perspective simple : donner des raisons de se rassurer à ceux qui désespèrent (si, si, il existe bien de l'art de grande valeur de nos jours !) mais aussi confirmer certaines craintes de ceux qui se demandent si l'art contemporain est « nul » (oui, il y a bien des faussaires et des imposteurs qu'il faut mettre en accusation sans oublier de les nommer). Au terme du parcours, on s'apercevra peut-être que la situation n'est pas aussi dramatique que la décrivent les contempteurs systématiques de l'art contemporain, mais pas non plus aussi rose que veulent le faire croire les divers professionnels chargés de le promouvoir, et qu'il reste, hélas, de nombreuses raisons d'éprouver de l'agacement, souvent de la colère, et de dire pourquoi. Le procès risque donc de s'achever sans verdict définitif.

www.uppreditions.fr
J.-L. C.
verso.sarl@wanadoo.fr
12-04-2018
 

Verso n°136

L'artiste du mois : Marko Velk

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