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[verso-hebdo]
16-12-2021
La chronique
de Gérard-Georges Lemaire
Chronique d'un bibliomane mélancolique

Turner, album sous coffret + brochure par Valérie Métais, Editions Hazan, s. p., 29, 95 euro.

Joseph Mallord William Turner est né à Londres en 1775 à Londres (dans le quartier de Covent Garden. Son père est un barbier- perruquier qui exerce près de la cathédrale de Saint-Paul. Sa mère perd la raison, est internée et meurt en 1804. A l'âge de dix ans, il est envoyé chez un parent à Brendford, dans le Middlesex. Il fait preuve d'un talent déjà affirmé pour le dessin. En 1786, on l'envoie à Margate dans le Kent. Il envoie ses dessins à son père, qui les expose dans la vitrine de sa boutique et les vend. Il montre de telle dispositions pour la peinture, l'aquarelle, la peinture qu'il est admis à la Royal Academy en 1789 après avoir été coloriste d'estampes. Un an plus tard, il peut présenter ses aquarelles à l'exposition annuelle de l'institution. Il effectue peu après son premier voyage en Angleterre et au Pays de Galles. En 1793, il reçoit la Greater Silver Palette. Il accomplit alors un second voyage en Angleterre.
Il sera toujours un grand voyageur. Pour l'heure, il explore la Grande-Bretagne. C'est en 1796 qu'il expose sa première peinture à l'heure à la Royal Academy - Pêcheurs en mer. C'est une composition sombre, se déroulant la nuit au large de l'Ile de Wight. La toile impressionne ses pairs. Il poursuit ses voyages dans le pays. Il travaille en 1799 pour l'écrivain William Thomas Beckford et exécute plusieurs vues de son abbaye de Fonthill. C'est en 1800 qu'il expose sa Cinquième plaie d'Egypte que Beckford lui achète pour 150 livres. L'année suivant, il va visiter le nord de l'Ecosse. Il est nommé membre de la Royal Academy en 1802. Il va y exposer régulièrement toute sa vie. Cette même année, il se rend à Paris et visite le musée du Louvre où il admire surtout Le Lorrain et Nicolas Poussin. Au cours du printemps 1804, il ouvre sa propre galerie au coin de Queen Anne Street et de Harley Street. En 1805, il navigue sur la Tamise (en rapportant des aquarelles et des huiles) et a l'occasion de voir le HSM Victory dont il ne tarde part à peindre l'année d'après sous le titre de The Victory Returning from Trafalgar in three positions.
Il travaille alors avec le graveur Charles Turner, spécialiste de la manière noire, et réalise avec lui un portfolio, Liber Studiorum, qui paraît en 1807, année où il devient professeur de perspective à la Royal Academy. Il est très attiré par les scènes de batailles navales : il célèbre la bataille de Trafalgar (il exécute plusieurs dont un, réalisée entre 1822 et 1824, de grande dimension, commandée par le roi George IV) et celle de Copenhague. Il part pour l'Italie en 1819 et y découvre les oeuvres du Titien, de Tintoretto, de Raphaël et de Caneletto. Il visite Venise, qui l'enchante et qui l'inspirera beaucoup (il y retournera à plusieurs reprises). A Londres, il passe pour un personnage extravagant, car au moment du vernissage, il n'est pas rare qu'il vienne retoucher aux yeux de tous ses compositions ! Par ailleurs, il va également surprendre par sa manière de peindre, qui s'éloigne bientôt de Claude Gelée ou d'artistes de ce genre. C'est une véritable révolution esthétique qu'il entreprend, qui se traduit par une exacerbation de sa traduction des éléments.
Cela peut se voir quand il peint L'Incendie du Parlement en 1834-1835 et peut-être encore plus avec Le Dernier voyage du Téméraire, toile achevée en 1839, où le ciel, enflammé par le soleil couchant est plus imposant que le remorqueur et le navire de combat qu'on voit à peine. A partir de là, ses marines ou ses paysages deviennent des extrapolations météorologiques, comme on peut le constater en 1840 avec Le Négrier et, quatre ans plus tard, avec l'un de ses chefs d'oeuvre les plus saisissant, Pluie, vapeur et vitesse où il présente un train fumant au milieu de la campagne anglaise, avec de nombreuses nuances de gris et un ciel couvert de nuages blancs. Il n'a de laisse de recomposer la réalité pour mettre en avant les sensations éprouvées et d'accentuer toujours plus l'atmosphère presque au détriment du sujet (on peut, par exemple, le constater avec Paix - funérailles en mer de 1842 ou Lever de soleil avec monstres marins de 1845. La lumière, les intempéries, les couleurs fastueuses du soleil, les humeurs ombrageuses de la mer, les champs soumis aux caprices du climat, ainsi que les premiers moyens de locomotion à vapeur sont pour lui la source principales de ses tableaux, qui se libèrent de plus en plus des machines, des navires ou même de la végétation. Il invente une autre peinture, qui émancipe le peintre de toutes sortes de conventions et, surtout, de celle du dessin (alors qu'il est un dessinateur hors pair). Il y aurait tant à dire sur Turner ! La grande qualité de cet album est de nous révéler le sens profond de son singulier dessein, qui s'écarte de ses contemporains et surtout de ses pairs de la Royal Academy.
Contrairement à ce qu'on a pu dire, il n'a rien annoncé comme on a pu l'affirmer un peu légèrement - comme d'ailleurs il n'a rien voulu dénoncer. Il a poursuivi un cheminement solitaire dans son art qui l'a conduit à découvrir une autre manière de vivre l'art. Le célèbre critique anglais John Ruskin en a fait son héros et quand il écrit son histoire de la peinture anglo-saxonne, il ne parle quasiment que de lui, transporté, ému, fasciné par cet art qui transgresse toutes les frontières du possible dans cette sphère. Mais, en dépit de sa différence toujours plus accentuée, William Turner (c'est ainsi qu'il signait), en dépit de cette rupture considérable qu'il introduisait dans le monde de la peinture, il a bien été critiqué, mais n'a jamais été mis à l'écart de son vivant. Sa modernité fulgurante a bien entendu été critiquée, mais jamais l'a écarté de l'institution où il a fait toute sa carrière. Et on a continué à l'aimer jusqu'à nos jours, même s'il a conçu des tableaux loin de tout ce qui pouvait se faire et s'accepter au début de l'ère victorienne.




Bosch, album sous coffret + brochure par Valérie Mettais, s. p., 29, 95 euro.

Jhieronimus Bosch est né entre 1450 et 1460 à Bar-le-Duc (s'-Hertogenbosch). Il est le fils d'un peintre, Anthonis Janszoon van Aeken. Son grand-père était également peintre. Il a fait ses premières armes. Il a commencé par faire des cartons pour des tentures et des vitraux. Il a fait partie de la Confrérie de Notre-Dme, qui recevait des artistes de valeur. A la fin de sa vie, on parlait de lui comme d'un insignis pictor. Nous sommes donc loin de la légende qui a fait de lui un artiste en marge de la société de son temps. Ses premières oeuvres ne sont pas passées inaperçues et on même retenu l'attention des aristocrates et des notables de la région. Il est apprécié à la cour des Habsbourg à Bruxelles. Philippe Ier le Beau, duc de Bourgogne et de Brabant est venu lui rendre visite dans son atelier à plusieurs reprises. Henri III, comte de Nassau et seigneur de Breda, membre de l'ordre de la Toison d'Or, a aussi marqué son intérêt pour ses créations. On le collectionne à Madrid, à Anvers et à Venise. En 1504, Philippe le Beau lui a commandé un très grand Jugement dernier (disparu).
Pour ses contemporains, il était considéré comme faisant partie des peintres de premier plan. Personne ne semblait troublé (comme nous le sommes encore aujourd'hui, par le pullulement de figures grotesques et bizarres de ses Enfers. Il avait jeté un pont entre le Moyen Age et la Renaissance, s'inspirant des décors des églises flamandes ou allemandes ou des manuscrits historiés (il fréquentait le monastère de sa ville natale). Son imagination fertile a su déployer une incroyable collection de figures extravagantes. Mais il faut se souvenir que Bosch a surtout peint des scènes du Nouveau Testament, la Passion du Christ et aussi des moments de la Genèse. Et puis il s'est intéressé à la tentation de saint Antoine le Grand.
Il a également traité des sujets populaires, comme Le Colporteur ou Le Chariot de foin ou encore les vices - par exemple La Gloutonnerie. Bosch a bien entendu titiller les esprits de ceux qui ont découvert ses compositions où l'étrangeté est primordiale, déclinée à l'infini, comme dans ses visions infernales, qui sont une délirante prolifération de monstruosités. Il n'en reste pas moins vrai que ses ouvrages sont énigmatiques. Il a sans nul doute voulu inscrire en palimpseste une histoire qui est son histoire et comment il concevait le monde, la transcendance et la chute fatale dans les tréfonds de la terre. Il témoigne aussi à l'angoisse religieuse de son temps, celle qui précède la Réforme, celle qui suit la fin sur le bûcher de Jan Hus, celle de la constitution de sectes, qui va conduire l'Europe à l'effroyable Guerre de Trente Ans. Cela étant dit, Bosch est mort vers l'âge de soixante-dix ans, victime de la peste, autre fléau qui a saigné notre continent à blanc. Sa peinture a souvent décrit ces inquiétudes qui ont traversé l'Europe et qui vont la mener à une catastrophe historique. Bosch est encore là pour nous séduire par ce qu'il y a de plus fantastique dans ses oeuvres, mais aussi de franchement terrible et burlesque à la fois. Il a incarné une époque.
Quand il meurt, Martin Luther ne va pas tarder à naître et avec lui des conflits d'une violence inouïe qui remet en cause la religion catholique qui était celle de sa terre natale. Il annonce par ses saynètes bizarres une période de troubles et de massacres, de misères et de conflits interminables. Au sein de ce bel album, nous pouvons découvrir en détail tous ces personnages qui forment des groupes intrigants, insolites, souvent effrayants, parfois ridicules et dignes de rêves cauchemardesques ou délirants. Bien sûr, ils appartiennent à une totalité d'une complexité immense et dont l'ordre ne nous apparaît pas alors que nous ne discernons qu'un désordre brouillon. Nous ne saurons sans doute jamais les idées qui ont sous-tendu l''exercice de son pinceau. Il est cependant certain que Bosch a eu des pensées fortes et loin d'être simplement pittoresques ou drolatiques ou les fruits d'un esprit dérangé ou hanté par des visions d'un onirisme malade. Il est une exception dans un monde qui se dirigeait alors vers la clarté de la philosophie antique et des arts lumineux de la Grèce antiques. Ce sont des hommes et des femmes dont une partie ont vécu à la même époque que lui.
Ce qui le distingue d'eux, ce n'est pas une sorte d'obscurantisme, mais par une autre manière d'aborder la culture de son temps en n'oubliant pas ce qu'a pu apporter le génie d'une culture passée qui va alors tomber dans l'oubli. Il nous enseigne les aspects obscurs de notre civilisation, mais exalte aussi ses beautés dans Le Jardin des délices. S'il exaspère les termes extrêmes de la théologie chrétiennes, il n'a fait qu'introduire la basse réalité du monde dans une Europe déjà déchirée et qui pourtant est en train de s'élever dans tous les domaines de la connaissance, de la philosophie et de la création.




Van Gogh, album sous coffret + brochure par Valérie Mettais, Editions Hazan, s. p., 29, 95 euro.

Vincent Van Gogh a eu une grande et profonde vocation : celle de devenir pasteur et d'aller soulager la misère des plus pauvres. Comme on le sait, ce fut un échec. Difficile ensuite de comprendre ce qui a pu le conduire à la peinture. Bien sûr, dans ses premières oeuvres, il a peint de pauvres paysans et son tableau le plus marquant en ce sens s'intitule Les Mangeurs de pommes de terre. On retrouve l'expérience dans le Borinage à partir de 1878 de ce fils de pasteur dont les actes n'ont pas été appréciés par son Eglise. Son échec comme religieux est cuisant. Mais il ne faut pas oublier qu'à partir de 1873 il a travaillé dans la galerie Goupil, à Paris et à Londres - cette galerie étant l'une des plus importantes sous le Second Empire. Il est certain qu'il a pu se faire une sérieuse culture artistique même si son rôle y a été bien secondaire.
A Cuesmes, puis à Bruxelles, il dessine beaucoup. Ce passage de la religion à la création artistique demeure un mystère mais il y a mis la même ferveur. Il étudie les manuels de Charles Bargue et fait la connaissance du peintre Anton von Rappart. Pendant cette période d'apprentissage, il se lie d'amitié avec le peintre Antonin Mauve qui l'initie à l'élaboration de la couleur. De retour chez ses parents à Etten, il commence ses représentations de paysans dans des tonalités sombres. Il peint aussi des paysages dans ce même esprit. Il s'installe ensuite à La Haye et son frère Theo est déjà son seul soutien. Il travaille avec acharnement, explore toutes les techniques. Mais la solitude lui pèse et le rentre de nouveau chez ses parents dans le Brabant. Il loue un petit atelier et se consacre à la peinture et au dessin jusqu'en 1885. Ses sujets restent les mêmes : des gens de la campagne, des artisans... Et il s'efforce d'appliquer tout ce qu'il a appris à propos de la couleur. En 1886, il s'inscrit à l'Ecole des Beaux-arts d'Anvers. Il étudie la peinture et, le soir, il copie des ouvrages antiques et dessine des modèles vivants. Mais il n'y reste que quelques semaines : il va rejoindre son frère à Paris. Il vit d'abord chez lui puis s'installe rue Lepic.
Il rencontre dans la ville lumière d'autres artistes, tels Emile Bernard, Henri de Toulouse-Lautrec, Georges Seurat, Louis Anquetin, Paul Signac et d'autres encore. Cette période va marquer une transformation profonde de son style et fait valoir sa capacité à absorber tout ce qu'il voit. Il fait aussi preuve d'une dextérité étonnante. Les grands dessins qu'il exécute sur la Butte Montmartre démontrent qu'il a franchi un pas considérable dans sa facture : son écriture est plus fine, plus du tout dramatique et il se rapproche des façons de concevoir l'art graphique des peintres d'alors. Il ne se convertit pas à l'impressionnisme, mais en est profondément influencé. Il fait bon nombre d'études de paysages et de fleurs. En 1887, il prend part à l'exposition des « Impressionnistes du Petit Boulevard ». Il présente aussi quelques oeuvres au Salon des Indépendants.
A la fin du mois de février, Van Gogh part en Provence. Cette partie de son existence fait partie de sa légende et mille livres et mille films ont raconté son amitié tourmentée avec Paul Gauguin, l'affaire l'oreille coupée, son internement. Et puis la fin à Auvers-sur-Oise chez le docteur Gachet et son prétendu suicide pendant l'été 1890. Pendant ces années mouvementées, il a produit des toiles immortelles jusqu'aux corbeaux dans le ciel d'Auvers. Van Gogh a sans aucun doute écrit les plus belles pages sur la peinture dans les lettres qu'il a adressées à Theo. Son âme était farouche, mais c'était un homme d'une finesse incroyable quand il dissertait sur la couleur. Dommage qu'une foutue légende lui ait collé à la peau post-mortem. Dans ces pages, on pourra saisir sa manière de peindre à nulle autre comparable. C'est une initiation à faire en mettant en regard un livre de reproductions pour embrasser du regard l'ensemble de chaque tableau. Cela est malgré tout un splendide apprentissage de son écriture plastique.




Paris Athènes, naissance la Grèce moderne, 1675-1919, Editions Hazan / Louvre éditions, sous la direction de Jean-Luc Martinez, 504 p., 39 euro.

Cette exposition commémore le bicentenaire de l'entrée de la Vénus de Milo au musée du Louvre. C'est aussi le bicentenaire de la guerre de libération de la Grèce qui se trouvait sous le joug ottoman. La date de 1675, qui peut surprendre est celle de la première ambassade française à Athènes. En fait, le goût prononcé, surtout en Allemagne pour la Grèce antique a été la création de Winckelmann et de Goethe, qui ont contribué à un intérêt archéologique poussé à la fin du XVIIIe siècle dans toute l'Europe. Ludovic Laugier nous relate l'histoire des collections réunies peu à peu au sein du Louvre. Mais la passion de quelques collectionneurs remonte en fait au milieu du XVIIe siècle, à commencer par le marquis de Nointel, qui a été ambassadeur à Istanbul. Ce dernier a entrepris un voyage de seize ans à la recherche de pièces témoignant de l'art grec. D'autres voyageurs se sont mis en quête de vestiges grecs comme, par exemple, Antoine Galland, qui a rapporté des stèles funéraires.
A l'époque de Louis XIV, des sculptures importantes entrent dans les collections royales. Auteur d'un Voyage pittoresque de la Grèce a, à son tour, rapporté des oeuvres remarquables. Diplomates, officiers de marine, cartographes vont bientôt être suivis par des archéologues et des hellénistes éminents. En somme, les trésors parvenus en France sous l'Ancien Régime, puis sous la période révolutionnaire sont déjà assez nombreux. Napoléon Ier souhaite que les possessions du Louvre soient exposées. Cet engouement ne cesse de croître sous la Restauration. Le comte de Forbin va visiter le vice consul de France, Fauvel, dès 1817, qui vend quelques-unes de ses trouvailles. Forbin parcourt les Cyclades et fait des découvertes de valeur.
Sous le règne de Charles X, des acquisitions sont faites. Il faut dire que le panhellénisme a conquis depuis déjà un certain temps les hommes de lettres et les artistes (la galerie Lebrun a réalisé deux expositions pour soutenir les insurgés grecs). Ilm y a eu aussi au Champ-de-Mars une exposition surnommée le « Salon des Grecs » en 1826 et les peintres de l'âge romantique ont beaucoup traité des sujets classiques ou modernes, dont Eugène Delacroix et Ary Sceffer (il y a, dans cet ouvrage, un excellent article de Polina Kosmadaki) De plus, des troupes françaises sont envoyées à leur secours. Des savants explorent à cette occasion le Péloponnèse.
Quant à Louis-Philippe, il envoie plusieurs expéditions scientifiques : Philippe Lez Bas passe deux ans en Grèce et en Asie Mineure (entre 1843 et 1844) et fait des découvertes qui vont enrichir le Louvre. Napoléon III fonde le musée des Antiquités nationales. De nombreux spécialistes explorent différentes régions de la jeune Nation. Charles Champoiseau est sans doute le plus chanceux de tous ces hommes de science. Il rapporte la Victoire de Samothrace qu'il a découvre à Andrinople. Des dons considérables sont faits au musée. L'auteur conclut son essai en expliquant de quelle façon se sont constitués les collections de sculptures grecques au sein du musée au cours du XIXe siècle. Ce catalogue est une somme formidable et une véritable encyclopédie de la muséographie française. Il ne s'agit pas ici d'accompagner une exposition par ailleurs mémorable, mais de faire comprendre la relation que la France a eu avec la Grèce depuis l'âge archaïque jusqu'à la phase du conflit avec l'Empire ottoman. C'est absolument magnifique et passionnant.
Gérard-Georges Lemaire
16-12-2021
 
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