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[verso-hebdo]
08-10-2020
La chronique
de Gérard-Georges Lemaire
Chronique d'un bibliomane mélancolique

Man Ray et la mode, Editions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, 248 p., 39 euro.

Man Ray (de son vrai nom Emmanuel Radnitsky, né à Philadelphie en 1890, mort à Paris en 1978) est toujours considéré à juste titre comme l'un des plus grands photographes du siècle dernier. Ses créations, qui utilisent des techniques novatrices, ont fait l'objet de nombreuses expositions. Ce que nous présente le musée du Luxembourg, avec une mise en scène très réussie, a pour objet de se concentrer sur ses collaborations avec les stylistes de son temps et les revues de mode. De toute évidence, Man Ray a dû chercher des solutions pour vivre et le monde de la mode pouvait lui offrir une solution à la fois digne et en mesure de résoudre ses problèmes pécuniaires.
Il fait une première tentative avec Paul Poiret en 1922, mais cela n'a pas abouti. Il s'est d'ailleurs tourné alors vers le portrait, ce qui lui a réussi et l'a aidé à être accepté par les milieux mondains. Il fait partie des heureux élus qui étaient invités à la villa de Noailles à Hyères construite par Robert Mallet-Stevens et il a réalisé un petit film pour en exalter le style et le mode de vie avec Les Mystères du château de Dé en 1929. Il commence une collaboration avec Vogue à un moment où le dessin était encore plus important que la photographie. En 1925, il fait de nombreuses prises de vue dans le pavillon de l'Elégance au sein de l'Exposition internationale des Arts décoratifs, prenant des clichés parfois insolites des mannequins qui y sont installés. Il rencontre en 1929 Lee Miller, qui a été mannequin : elle devient son assistante avant de fonder une agence de presse à New York, puis à Londres.
Le caractère surréaliste de Man Ray fait mouche dans cet univers de la mode, qui utilise les armes de la publicité pour faire connaître ses productions. Il peut même adopter une attitude très personnelle dans le domaine de la réclame en exécutant la suite des Larmes pour les cosmétiques Cosmécil. A partir de 1934, il travail pour le grand magazine américain Harper's Bazaar. Il a aussi une relation privilégiée avec la styliste romaine Elsa Schiaparelli, qui s'impose par la singularité de ses créations, se fait photographier par Man Ray alors qu'elle devient la plus sérieuse rivale de Chanel. L'audace extrême de l'artiste américain dans ses conceptions techniques trouve un écho au sein de cette activité luxueuse qui s'entiche d'un certain avant-gardisme. Le beau catalogue qui accompagne cette manifestation assez exhaustive et bien conçue a le mérite de fournir une documentation conséquente sur ce que le visiteur a pu y découvrir, mais aussi différentes clefs sur la mode de la période située entre les deux guerres ou sur les divers moyens employés par Man Ray pour changer ses clichés en oeuvres d'art à part entière, même s'il les réalise dans un contexte promotionnel, ou encore sur les maisons de couture et les revues spécialisées.
Avec ce volume, nous découvrons une part essentielle de son activité qui complète la complète la connaissance muséale de ses compositions surréalistes qui sont présentes dans tous les esprits. Il fournit à tous d'avoir la possibilité d'accéder une vision plus vaste de la création de cet homme qui n'a jamais cessé d'être un expérimentateur talentueux et qui sait très bien comment faire mouche sur l'esprit qui le découvre. Avec les nombreuses reproductions qui figurent ici, ceux qui n'auront pas eu la chance de visiter l'exposition parisienne auront l'opportunité de découvrir toutes les merveilles qu'elle contient.




Conjurer la peur, essai sur la force des images, Sienne, 1338, Patrick Boucheron, Points « histoire, Le Seuil, 284 p., 10, 90 euro.

L'auteur nous entraîne à Sienne dans la première moitié du XIIIe siècle, et plus particulièrement dans une salle du palazzo communale, la salle de la Paix, où se trouve la fresque dite du Bon gouvernement achevée par Ambrogio Lorenzetti en 1338. Il déclare dans son introduction qu'il n'est pas favorable à la description la plus précise possible promulguée par les historiens d'art et même par Erwin Panofsky - ils ont décidé de conserver pour socle l'ekphrasis des Grecs anciens, qui se dispensaient de tout commentaire.
Cette critique méthodologique nous fait comprendre que Patrick Boucheron va adopter une autre façon d'envisager cette peinture. Il va s'intéresser à son programme iconographique, qui a une indiscutable dimension politique. Il en vient aussi à parler d'un prêcheur franciscain, Bernardin de Sienne qui, en 1437, parle pendant une prédication devant un large public de cette peinture. L'auteur rappelle alors quelles ont été les appréciations faites à propos de la fresque, de Giorgio Vasari à Aby Warburg et jusqu'à Daniel Arase. Il passe ensuite à une analyse détaillée de ce qu'elle représente.
Il explique le contexte historique et puis examine ses caractéristiques : par exemple, il note qu'elle ne montre pas le Conseil des Neuf ; mais il nous fait remarquer que le chiffre 9 est omniprésent avec les neuf vertus ou les neuf vices. Puis il évoque la figure de Lorenzetti, qu'il regarde comme le modèle du peintre philosophe. On l'admirait pour sa dextérité dans la construction de la perspective. Les informations sur cet artiste sont hélas assez fragmentaires. Cependant que les contrats et les sommes versées prouvent qu'il était fort estimé par ses contemporains et le départ de Simone Martini pour Avignon. L'abondance de ses créations ne fait que confirmer cet engouement. Quand il a peint la fameuse fresque, il était au sommet de sa gloire. Et c'est aussi la fin de la grande saison artistique de Sienne (la peste qui a frappé la cité en 1348 et qui a causé la mort du peintre est une sorte de frontière symbolique). Le coeur de cet essai est la lecture très précise de ce qui semble être allégorique pour être replacer dans le contexte des événements et des usages de ce temps. Malgré un plan un peu labyrinthique et des chapitres dont l'enchaînement n'est pas évident, Conjurer la peur est un ouvrage très passionnant qui nous conduit sur la voie de l'entendement de ce grand oeuvre de Lorenzetti, qui parle de façon à peine voilé de la réalité du système politique de Sienne à la veille de son crépuscule. Très recommandable pour les amoureux de la Toscane de la Renaissance.




D'Alesia à Rome, l'aventure archéologique de Napoléon III, Musée d'Archéologie nationale / La Réunion des Musées nationaux, 190 p., 39 euro.

Victor Hugo a joué un rôle majeur dans le mépris que l'on porte à la mémoire de Napoléon III. Il a pourtant joué un grand rôle dans la modernisation de la France, son industrialisation, a refaçonné Paris avec les gares, les grands magasins, l'Opéra, et surtout les travaux titanesques du baron Haussmann. Il a aussi joué un rôle dans la culture (c'est lui qui a eu l'idée du Salon des refusés, par exemple) et a donné une large part à l'art au sein de l'Exposition universelle de 1867. Cette exposition, et ce catalogue qui l'accompagne permet de découvrir une autre facette de ses intérêts : l'histoire. Il a écrit une Histoire de Jules César, ce qui lui a donné l'idée de mener d'importantes fouilles archéologiques à partir de 1861 dans toute l'Europe et même en Orient.
Il exigeait que les moyens les plus modernes soient mis en oeuvre pour faire de l'archéologie une science moderne. Il s'est surtout focalisé sur le site d'Alésia, qui a montré deux choses : le génie stratégique de l'auteur de La Guerre des Gaules et le courage indéniable de Vercingétorix. Une grande statue de ce dernier s'élève désormais en haut de la colline de ce qui a été une des batailles décisives pour l'expansion de l'Empire romain et qui a permis à Jules César de prétendre à la suprématie du pouvoir à Rome. Au-delà de l'admiration qu'il avait pour le conquérant, il avait aussi une haute opinion de l'homme qui était parvenu à coaliser les tribus gauloises. C'est ainsi qu'il a eu l'idée de faire des Gaulois nos ancêtres afin de renforcer une cohésion nationale encore fragile à cause de grandes différences entre nos régions. Ce mythe est toujours d'actualité de nos jours et les livres d'histoire scolaires continuent à le diffuser alors que nous sommes descendant des Gallo-Romains, car la fusion entre les deux peuples a été complète.
Quoi qu'il en soit, pour parvenir à écrire cet ouvrage, il ne s'est pas contenté de consulter la littérature à ce sujet. Il s'est entouré des conseils de spécialistes, dont Prosper Mérimée. Il a voulu aussi s'appuyer sur les données fournies par l'archéologie et fait entreprendre des recherches à Alésia. Cela l'a conduit à créer la commission de Topographie des Gaules en 1858. Mais il s'est pas limité à cela : il a envoyé des missions à Rome, à Naples, même en Afrique du Nord pour prendre des photographies de qualité des lieux romains. Ainsi, d'une étude sur la conquête de la Gaule, il en est venu à élargir le champ des investigations.
A partir de 1862, il a ordonné des fouilles. Enfin, il a ordonné cette même année la création du musée gallo-romain, dans le but politique de faire éprouver la continuité historique depuis des temps reculés. Son amour de l'Italie l'a conduit non seulement à y faire entreprendre des recherches, mais aussi à soutenir la volonté d'indépendance et d'unification du peuple italien (cela ne l'a pas empêché de voler au secours du pape quand Mazzini a proclamé la République à Rome). Cette passion pour l'archéologie a inspiré certains peintres académiques comme Gérôme, qui a peint un portrait de Jules César d'après la découverte d'une sculpture très réaliste et également Fortuné Layraud, qui a peint des ruines romaines. On peut voir dans ce riche catalogue, qui apporte aussi des points de vue plus large sur l'histoire des recherches archéologiques dans le passé et des collections qui ont été constituées. On a enfin sous les yeux des documents concernant toutes ces fouilles, qui ont un intérêt historique, mais qui ont eu aussi d'autres usages : militaires et éducatifs - il s'agissait d'édifier les Français et de leur donner une nouvelle idée de ce histoire qui présente un fil rouge. L'exposition de Saint-Germain-en-Laye soulève ce voile et rend hommage à cet empereur que la postérité a déprécié. Avec son catalogue, très riche et très illustré, nous sommes à même de découvrir la saga de l'archéologie en France qui a eu un sacré coup de pouce grâce à lui. Rendons à César ce qui appartient à César !




Mes favorites, suivi de Sissinghurst, un poème, Vita Sackville-West, traduit de l'anglais par Patrick Reumaux, « De natura rerum », Klincksieck, 150 p., 17, 50 euro.

Lady Nicholson, autrement dit Victoria Mary Sackville-West (1892-1962) a été l'une des plus grandes romancières anglaises du début du XXe siècle, mais aussi une poétesse et une biographe. Elle a eu des relations très intimes avec Virginia Woolf, à laquelle elle a dédiée le poème intitulée Sisssinghurst, (c'était là qu'elle habitait, dans le Kent, sa terre natale) le poème qui conclut le présent ouvrage. Dans Mes favorites, l'auteur a choisi cette fois à la description la plus exacte possible et aussi d'en faire valoir et la beauté et l'essence. Elle a choisi une vingtaine de ses préférées, qui ne sont jamais rares, tient-elle à souligner dans sa préface. Elle décrit, entre autres, la Rosa Mundi, le Verbascum, le Lilium Regale, la Zinia...
C'était une vraie passionnée du jardinage, qu'elle considérait comme un art au sens plein du terme. Elle confie au lecteur que les fleurs sont aimées des peintres et elle s'engage à faire de ses fleurs des peintures. Mais elle ne s'arrête pas là, car elle prodigue des conseils (qu'elle doit sans doute adressé à l'auteur de La Promenade au phare et d'Orlando, qui ne connaissait rien dans ce domaine, et d'adjoindre des pensées que lui inspire chacune d'elles. Elle souligne le fait qu'écrire sur les fleurs est une vraie gageure pour un écrivain même expérimenté comme elle l'était. Pour en rendre compte, elle ne se limite pas à la botanique. Par exemple, quand elle évoque la Mutisia Retusa, elle commence par parler de ses origines chiliennes pour ensuite la classer dans un genre, celui des plantes grimpantes.
Elle explique comment elle se développe, ne donnant des fleurs qu'après trois années après la plantation. Elle est parvenue à faire un tableau assez exhaustif, mais toujours concis, de tout ce qui caractérise sa « nature morte », qui est bien vivante. Elle a su faire d'une plante une sorte de personnage complexe et fascinant avec ses caractéristiques principales. Son écriture est très admirable, mais elle ne verse ni dans le symbolisme, ni dans une sorte de mythologie vaporeuse : ses considérations demeurent simples et factuelles. C'est là ce qui fait la réussite de cet ouvrage, qui ne s'adresse pas aux botanistes experts, mais à tout-un-chacun. Même à ceux qui ignorent tout de l'art d'arranger des fleurs dans un jardin anglais. Sans doute s'était-elle lancé un défi et il faut reconnaître qu'elle l'a relevé haut la main. Mais un auteur raffiné comme elle pouvait l'être, ce que prouvent ses oeuvres de fictions telle que All Passions Spent ou Thirty Clocks Strike the Hours.




Matisse, « une splendeur inouïe », Xavier Girard, « Découvertes », Gallimard, 176 p., 16, 50 euro.

Je dois admettre que la collection « Découvertes », publiée chez Gallimard, a fourni, ne serait-ce que pour l'art, quelque chose d'innovateur, entre le livre de vulgarisation et l'étude savante. C'est un excellent moyen d'initiation à la connaissance d'un artiste ou d'un courant. En lisant ce petit volume, on peut se faire une idée assez précise du parcours de Matisse et des différentes étapes qui l'ont conduit au fauvisme, qui a fait, à l'époque, le scandale que l'on sait, autant que le cubisme. Jamais le peintre n'a recherché le scandale, mais le scandale est survenu à partir du moment où il a voulu où sa palette s'et écarté de manière profonde de la réalité du visible. Il a rendu visible non plus le réel, mais ce que lui a inspiré cette réalité tangible.
C'était là une poétique inédite de se confronter à la nature et, plus généralement, à la perception du monde. Il a aussi modifié les codes de la représentation, transgressant les règles de la perspective, du dessin et du rendu d'un lieu, que ce soit un bord de mer ou l'intérieur d'une demeure. En effectuant ces modifications du champ plastique, il en est venu à proposer une conception radicalement neuve du tableau. Sa composition, qui a encore un support réaliste, ne traduit plus que ce qui lui a inspiré ses sujets. Sa quête n'est pas solitaire : il a vite trouvé des compagnons de route ou des créateurs suivant un cheminement assez proche (Derain, Vlaminck, mais également les expressionnistes allemands, des peintres dans toute l'Europe centrale et même en Angleterre). L'auteur est parvenu à expliquer avec clarté et ânière synthétique (mais pas réductive) sa démarche et toutes ses significations pour l'aventure picturale du tout début du XXe siècle. De plus de nombreux documents nous sont présentés en fin de volume, des écrits de sa main, des lettres et ensuite des extraits de textes qui ont été écrits sur son compte. Ce livre pourra accompagner les visiteurs qui découvriront la rétrospective organisée par le Centre Pompidou à partir de la fin du mois d'octobre.




Piccola, Rosita Steenbeek, traduit de l'italien par René de Ceccatty, Vendémiaire Editions, 400 p., 32 euro.

Ce roman est écrit comme une sorte de journal très nourri des événements qui jalonnent l'existence d'une jeune femme venue des Pays-Bas et qui vient juste d'obtenir sa licence. Elle part en Italie maintenant que ses études universitaires étaient achevées. Elle arrive à Rome, en compagnie d'un homme, Roberto Chiaramonte, son amant, à la fois prévenante et autoritaire, qu'on saura être médecin psychiatre et marié. Ce n'est pas le récit d'un grand amour, mais d'une attirance pour cet homme plus âgé qu'elle et qui représente à ses yeux une figure paternelle très marquée.
Elle va à Rome, où elle découvre le milieu des hommes de lettres et aussi l'univers de Cinecittà et de tout le petit monde encore très vivant à l'époque (nous sommes au début des années 1980). Son amant vivant en Sicile, à Catane, au pied de l'Etna, ce qui l'amène à faire plusieurs séjours dans cette ville ou à Taormine. So elle écrit divers articles pour des revues, dont ses « Impressions de Rome », dans ces pages, elle ne fait aucune description. Aucun monument, aucune oeuvre d'art et quasiment aucun paysage ne s'y trouvent. Non, c'est un récit détaillé de ses faits et gestes, avec une foule de dialogues où l'héroïne remémore ce qu'elle a vécu. Ses relations avec les hommes, qu'elle a aimés ou dont elle a apprécié la compagnie constituent l'essentiel de ce qu'elle a tenu à nous narrer par le menu.
Rosita Steenbeeck a tenu en effet à décrire les situations vécues dans le détail, reconstituant les discussions qu'elle a pu avoir avec les uns et les autres au cours de ses pérégrinations. On y découvre également de qu'elle façon elle les a éprouvées et comment elle a pu les entretenir et les savourer. Je parlais au début d'un journal, c'est un peu le cas, car on a l'impression de lire un carnet secret où elle a consigné ces instants si précieux ou si curieux. C'est enfin un roman d'initiation, car la Piccola découvre toutes les facettes de l'amour, de ses transports, mais aussi de ses leurres. Il y a quelque chose d'outré et de pléthorique dans ce livre car les autres sentiments et centres d'intérêts sont relativisés pour ne laisser place qu'aux réminiscences de toutes ces rencontres qui l'ont profondément bouleversée, pour une raison ou une autre. Pourtant, la Suzanne du roman ne paraît être une très jeune femme d'une sensualité sans frein. On ignore d'ailleurs ce qu'elle éprouve avec ces hommes dans un commerce charnel. Elle s'attache plutôt à les situer sur un échiquier où ces personnages ont chacun une place définie. Je dois avouer que c'est une fiction assez déroutante et que la prolixité de l'écrivain est sans doute un tant soit peu éreintante. Mais Rosita Steenbeeck a bien su tirer les fils de ces intrigues qui se conjuguent dans le déroulement de son existence encore pleine d'incertitudes et de désir de découvertes.
Gérard-Georges Lemaire
08-10-2020
 
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Verso n°136

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