Du 26-05-2016 au 28-08-2016
« On peut dire que, dans mon cas, la poésie est un fleuve puissant d’où naissent deux larges affluents, le dessin et la photographie. À la fin, les trois médium sont à part égale, se mêlent, la photographie devient poésie, la poésie devient photographie, le dessin devient une forme d’écriture, le dessin et la poésie, une façon de regarder et la photographie un pont dans les couloirs d’un labyrinthe. » G. P. Fieret
L’œuvre de Gerard Petrus Fieret (1924-2009) est l’une des plus étranges et subversives qui aient été produites dans les années 1960 en Europe. LE BAL consacre à ce poète, peintre et photographe néerlandais, la première exposition monographique présentée hors de son pays natal. De 1965 – date à laquelle il se procure son premier appareil, un Praktiflex – à la fin des années 1970, ce photographe autodidacte se livre à une pratique obsessionnelle de la prise de vue.
Pour la première fois, seront rassemblés 200 tirages d’époque issus des expérimentations de cette figure marginale et transgressive de la scène néerlandaise.
« Fieret ne photographie pas par instinct mais par amour. » Francesco Zanot
À l’occasion de l’exposition, LE BAL et Éditions Xavier Barral co-éditent le livre Gerard Petrus Fieret. Cet ouvrage et ses pages sensuellement souples et transparentes se feuillettent comme un long poème charnel.
« Rappelant le flâneur qui cueille le poème au fil de ses rencontres impromptues, Fieret photographie des fragments du quotidien, et dit sa photographie « kaléidoscopique ». Pour reprendre le titre de son dernier portfolio, elle saisit « Le monde entier » (1979), à travers un prisme qui le fractionne.» Violette Gillet
Le BAL
6, impasse de la Défense, Paris, 75018, France, ()
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