Hommage à Denis Rivière (1945-2020)
par Jean-Luc Chalumeau

Denis Rivière vient de nous quitter, il s’était retiré ces dernières années dans l’Aisne où il avait continué longtemps à peindre malgré les handicaps de la maladie. Honfleur, sa ville natale, lui avait consacré une rétrospective au musée Eugène Boudin cet été : heureuse rencontre entre deux amoureux des ciels. Mais Rivière peignait aussi bien le ciel que la mer, ou les sacs-poubelle et son autoportrait : ses talents étaient multiples, il avait eu l’occasion de le démontrer notamment grâce à la fidélité de Pascal Gabert à Paris et Michel Dubois à Orléans (galerie Le Garage). Denis Rivière aura été un formidable peintre obligé de vivre dans un moment de l’histoire qui n’aimait pas la peinture. Il en souffrait en silence. J’avais tenté de me faire son interprète dans le texte ci-contre, écrit à propos de la rétrospective de Honfleur

Le retour aux ciels de Denis Rivière
par Jean-Luc Chalumeau

Cela fait très longtemps que Denis Rivière peint des ciels, avec ou sans nuages, à l’huile sur grands formats ou au pastel dans des séries de moyennes ou petites dimensions. La plus fameuse parmi ces dernières est sans doute celle qu’il a exécutée au cours d’un tour du monde, à raison de deux pastels par jour...

 
Vous pouvez relire la lettre hebdomadaire de Jean-Luc Chalumeau du 7 avril 2016 :
L'étonnant pouvoir imaginaire du peintre Denis Rivière