Notes d'atelier II
par Xavier Dambrine, 2015
Dans l’ancienne métaphysique occidentale, le Microcosme – l’homme – est à l’image du Macrocosme – l’univers. Un pont les relie : le cœur.
Pour la science contemporaine, dont la physique quantique, la matière se révèle n’être qu’énergie. Cette énergie apparaît comme vibration ondulatoire du vide. Un vide qui est partout contenu et qui contient tout.
Mon corps, lorsque je le ressens, vibrant dans la création-destruction des affects ou émanant à partir d’un centre saturé de silence, mon corps : où est-il ? Ce vide au cœur de mon cœur n’est-il pas à l’origine de tout lieu ?
Il y a maintes sortes d’espace dans l’espace. Circuler dans ces espaces peut être le jeu d’un sculpteur.