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[verso-hebdo]
30-09-2021
La chronique
de Gérard-Georges Lemaire
Chronique d'un bibliomane mélancolique

Anni et Josef Albers, l'art, la vie, collectif, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Paris Musées, 280 p., 42 euro.

Né à Bottrop dans la Ruhr en 1888, Josef Albers est issu d'une famille d'artisans catholiques. Après l'école élémentaire, il entre dans au collège de formation des enseignants de Buren, en 1908. Déjà attiré parle monde de l'art, il commence à fréquenter les musées de Munich. La découverte de l'art moderne le bouleverse profondément. Ses études terminées, il enseigne à l'école de Bottrop. En 1913, il prend un long congé sabbatique et s'inscrit à l'Académie royale des Beaux-arts de Berlin (Koniglichen Kunstschule). Il suit les cours de peinture de Philipp Franck et obtient le diplôme de professeur d'art plastique en 1915. Etant instituteur, il est dispensé du service militaire. De retour à Bottrop en 1916, il suit les cours du soir de gravure à Essen. Il dessine énormément et exécute des autoportraits.
Il commence à produite des linogravures et des lithographies. Il s'intéresse également au vitrail. Il reçoit une commande de vitrail pour l'église catholique Saint-Michel : Rosa mystica ora pro nobis. Sa première exposition personnelle se tient à la galerie Goltz de Munich en 1918. L'année suivante, il prend une nouvelle année sabbatique. Il entre à l'Akademie der Bilden Künst de Munich. Il y devient l'élève de Franz von Stuck, le pilier de la Sécession. Toutefois, il 'éloigne de son style pour s'intéresser à ce qu'il a pu découvrir de Matisse, de Munch, de Van Gogh, de Cézanne. Les recherches du groupe Die Brücke l'intéresse beaucoup. Il a définitivement choisi son camp. Il a lu le manifeste du Bauhaus rédigé par Walter Gropius et décide de suivre l'enseignement de Johannes Itten.
Il continue à travailler sur le verre bien que l'atelier fondé à cet effet au sein du Bauhaus ait dû fermer. Il achève se études préliminaires en 1922 et prend en main cet atelier du verre. Il dessine des vitraux pour de riches familles berlinoises en compagnie de Gropuis et de Mayer. Il imagine aussi des meubles et des éléments décoratifs pour la salle d'attente de Gropius, dont le vitrail central. Quand Itten prend congé du Bauhaus en 1923, Làzlo Moholy-Nagy et Albers sont chargés du cours préliminaire. Il publie son premier texte théorie dans la revue Juge Menchen en 1924. Il est nommé Jungmeiter l'année suivante. Il poursuite ses recherches sur le verre. Se travaux sont montrés au Grasi Museum de Leipzig alors que le Bauhaus doit s'installer à Dessau. Il crée une police de caractères. En 1928, à la suite de nombreux différents, Gropius renonce à son poste directeur et Hannes Meyer le remplace. Il dirige alors l'atelier de menuiserie. Pendant ses voyages, il commence à prendre un grand nombre de photographies. Il participe à une exposition de groupe des membres du Bauhaus à Zurich et à Bâle en 1929. Mies van der Rohe est nommé directeur du Bauhaus l'année suivant.
En 1931, Albers inaugure la suite de gouaches nommée Treble Clef, où une forme unique est déclinée avec des couleurs différentes. Une année passe et il présente sa première exposition personnelle au Bauhaus. Le Bauhaus est fermé lors de l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler. Albers décide de partir avec sa femme Anni aux Etats-Unis. Ils décident de demeurer à New York. Ils rejoignent le Black Mountain College. Albers y est nommé professeur en 1936. Il expose à la galerie Il Milione à Milan. Le couple se rend à Cuba, où Albers fait une exposition. Il a sa première exposition personnelle à New York en 1936. Voyage au Mexique (il s'intéresse ave passion à l'art précolombien depuis quelque temps).
Il prend part à l'exposition collective « American Abstract Artists » aux Squibb Galleries de New York. Il enseigne en 1939 au collège Gobert de Tlapan au Mexique. Puis il enseigne à la Graduate School of Design de l'université d'Harvard. En 1946, il réalise l'importante suite des Variants/Adobes. Une exposition personnelle est organisée en Allemagne en 1948 à Stuttgart avec Jean Arp et Max Bill. Il décide de débuter la série des Structural Constellations ainsi que des études en noir et blanc pour la série Homage to the Square, qu'il développe en 1950. Il est invité à la Yale University Art School. Enseigne à Havard et continue à donner de nombreuses conférences. L'Hommage au carré fait l'objet d'une exposition à la Sidney Janis Gallery de New York en 1952. Il donne des cours en Amériques latine en 1953 et st invité à professer à la Hochschule für Gestaltung que Max Bill a fondé en 1953 à Ulm.
Une rétrospective de son oeuvre est ouverte en avril 1956 à la Yale University Art Gallery. L'année suivante, a une exposition à la galerie Denise René à Paris. Continue à enseigner à Yale à partir de 1958 comme professeur émérite. Il réalise une sculpture marbre Ford pour le Corning Glass Building de New York. Il réalise sous le titre de Structural Constellations pour la fondation des oeuvres monumentales, dont Manhattan (1963), destiné au Pan Am Building de New York. Le MoMA organise en 1964 une exposition itinérante en Amérique Latine intitulée « Josef Albers : Homage to the Square » entre 1964 et 1967. En 1967, il exécute deux peintures murales issue de la suite Homage to the Square intitulée Growth pour les services administratifs du Rochester Institute of Technology.
Il reçoit le prix de la IIIe Bienal Americana de Grabado de Santiago et le prix de peinture de Nordrhein-Westfalen. Une exposition personnelle itinérante est organisée par le Westfällisches Landsmuseum für Kunst und Kulturgeschichte de Münster qui va circuler en Europe jusqu'en 1970. Il a une rétrospective au Metropolitan Museum of Art de New York en 1971. Il conçoit deux sculptures monumentales à Münster, puis une autre aussi importante à Kansas City. Il publie alors deux portfolios de sérigraphies. Il expose de nouveau à Paris en 1974 et réalise un an plus tard une imposante décoration murale pour le Mutual Life Center de Sidney. Il décède à New Haven en 1976 où il vivait depuis 1950. En 1978, la Yale University Art Gallery lui dédie un espace d'exposition permanent. Il achève en 1980 le Standford Wall pour la Standford University de Californie.
Le Josef Albers Museum de Rottrop est inauguré en 1983. Le Solomon R. Guggenheim Museum de New York présente une rétrospective à l'occasion du centenaire de sa naissance.
La belle et passionnante exposition qui a lieu en ce moment au MAMP (jusqu'au 9 janvier 2022) ne se limite pas à rétrospective assez complète pensée par Julia Gariworth et richement documentée du parcours artistique de Josef Albers (c'et la première fois à Paris qu'on peut découvrir un si vaste ensemble d'oeuvres de ce grand créateur allemand à Paris) : on y découvre aussi les créations de son épouse Annelise Fleishmann.
Nous ignorions vraiment tout de cette femme artiste dont les travaux sont loin d'être indifférentes. Elle est née le 12 juin 1899 à Berlin, issue de la bonne bourgeoisie juive convertie au protestantisme. Son père était un homme d'affaires qui avait réussi. Elle commence à prendre des leçons de peinture en 1908. Elle ne tarde pas à découvrir la Sécession viennoise et à fréquenter la galerie Der Sturm. A partir de 1916, elle étudie au Studienatelier für Malerei und Plastik. Elle visite une exposition de tissus péruviens qui la marque beaucoup. En outre, elle voit les travaux des expressionnistes, de Paul Klee, de Vassili Kandinsky et d'Oskar Kokoschka. Elle s'inscrit à la Kunstgewerbeschule de Hambourg où elle ne reste que deux mois. Elle 1922, elle prend connaissance du manifeste du Bauhaus et s'inscrit en 1922 au cours préliminaire, mais échoue à l'examen. Elle se présente une seconde fois et son projet intéresse Josef Albers. Elle peut alors suivre les cours de Georg Muche et de Johannes Itten.
Elle intègre l'atelier de tissage l'année suivante. Elle réalise une grande tenture murale nommée Wallhanging (1924) qui est abstraite, qui est suivie d'autres réalisations de ce genre en 1925, l'année où elle épouse Josef Albers à Berlin. Elle travaille ensuite (entre 1926 et 1927) sur un métier à tisser Jacquard à double chaine. On peut voir certaines reproductions de ses tentures. On lui commande en 1929 une tenture pour l'auditorium de la Bundesschule des Allgemeinen Deutschen Gewerkechaftsbundes de Bernau. Elle est diplômée au Bauhaus la même année.
Elle prend part à une exposition de groupe au Bauhaus. Elle dirige provisoirement l'atelier de tissage en 1931. En 1935, elle crée des tissus pour le magasin Rena de New York. Elle effectue le premier des treize voyages qu'elle fera au Mexique avec son mari. Elle aide à l'organisation de l'exposition « Bauhaus 1919-1928 » au MoMA de New York en 1938. Elle écrit un essai sur l'atelier de tissage pour le catalogue. Elle publie ensuite un essai, « Work with Material » pour la revue Black Mountain College. Elle prend la nationalité américaine en 1939. Elle commence ses Pictural Weawing en 1942 qui n'ont pas un rôle décoratif. Elle enseigne et donne des conférences. Elle conçoit un voilage pour la Rockefeller Guest House de New York. Elle est invitée à participer en 1946 à l'exposition « Modern Handmade Jewelry » au MoMA (qui sera itinérant). Elle crée La Luz. La Harriet Engelhardt Memorial la charge de rechercher des textiles précolombiens. Elle fait une exposition personnelle au MoMA, « Anni Albers : Textiles » qui sera itinérante jusqu'en 1953. Elle dirige des séminaires à la Yale University Art School en 1960. Elle réalise en 1960 un tissage pictural nommé Development in Rose II.
Elle se sépare de son époux en 1953 puis de nouveau en 1955. Le temple juif Emanu-El de Dallas lui commande Ark Pannel en 1957). Elle publie un recueil d'écrits en 1959 : On Designing (The Pellango Press) puis On Weawing (Wesleyan University Press, 1965). En 1967, elle achève Six Prayers pour le Jewish Museum de New York.
Elle abandonne le tissage en 1962. Elle fait paraître en 1970 Pre-Colombian Mexican Miniatures. The Josef and Anni Albers Collection. Son portfolio intitulé Connections est publié en 1984 par les éditions milanaises Fausta Squadriti.
L'année suivante, elle a une rétrospective avec son mari à la Renwick Gallery de Washington : «  The Woven and Graphic Art of Anni Albers ». Elle meurt le 9 mai 1994 à Orange. Anni Albers a su démontrer son indépendance d'esprit par rapport à Josef Albers, comme le prouvent, comme tant d'autres de es ouvrages, Intersecting ou From the East, deux compositions en coton et rayonne de 1982. En sorte que l'impressionne rétrospective de Josef Albers qui est, je le répète, une grande première en France se double de la découverte d'une recherche abstraite d'une grande originalité.
Le catalogue est un outil admirable pour conserver la mémoire de ces deux vies artistiques parallèles.




Pierre Delcourt, collectif, Editions Ombre et Lumière, 94 p., 25 euro.

L'art abstrait est né il y a une centaine d'années et le célèbre essai de Vassili Kandinsky, Du spirituel dans l'art, en a été le manifeste qui s'est rapidement diffusé en Europe et en Amérique du Nord. Les expériences les plus diverses en ont marqué l'histoire, de la géométrie pure, à l'art optique, en passant par le tachisme. Après la Seconde guerre mondiale, L'Ecole de New York et l'Ecole de Paris, sans oublier le Spatialisme à Milan, l'ont régénéré et lui ont donné une place presque prépondérante. Après quoi, de nombreuses expériences solitaires ont encore repoussé les confins de ses possibles - je pense à Umberto Mariani, Giampiero Podestà, Albert Bitran, pour ne cité qu'eux. En sorte que cette aventure picturale et sculpturale, loin de s'éteindre comme on aurait pu le croire, n'a jamais cessé d'engendrer de surprenantes et imprévisibles inventions plastiques.
Pierre Delcourt (né en 1956) est de ceux qui ont su en reformuler les codes. La première chose qui frappe dans ses compositions est qu'il a un sens de la composition qui est d'autant plus remarquable qu'il n'y à là ni point de fuite, ni perspective. Et pourtant, en dépit de l'apparente anarchie formelle de couleurs plus ou moins prédominantes et de traits noirs d'une grande finesse, isolés ou regroupés, on n tarde pas à s'apercevoir que l'ensemble paraît avoir été conçu selon une précise disposition architecturale. C'est le paradoxe qu'il a sans cesse recherché et qui aboutit à la création d'un univers alliant une sorte de constellation n'ayant ni commencement ni fin, ni structure définie, ni ordre spatial, ni même symbolique, et qui malgré tout est régie par des lois secrètes lui assurant un équilibre irréprochable. Dans ses oeuvres récents, le peintre a mis en avant trois couleurs majeures : le bleu, le blanc et le gris. Les harmonies engendrées par cette trilogie sur sa palette sont sujettes à d'innombrables variations et introduisent sans cesse de nouvelles expansions spéculaires. Elles sont énigmatiques, mais ne jouent pas sur le registre du mystère ou de l'hermétisme. Ce sont de pures divagations poétiques agencées pour l'oeil d'un spectateur qui est d'abord surpris et désorienté, mais qui, très vite, découvre un sentiment d'harmonie dépassant le désordre auquel il s'est cru confronter de prime abord.
La beauté que Pierre Delcourt poursuit est celle d'un renversement de ce qui a pu constituer l'art de la peinture en Occident, même sous ses aspects les plus modernes. Il retrouve l'esprit apaisé des néoplatoniciens assemblés autour de Marsile Ficin à l'époque de Laurent le Magnifique. Son langage se dispense des figures, mais demeure tout aussi éloquent que celui des maîtres de la Renaissance. Il va bientôt exposer à Paris au sein de la galerie Akié Arichi (le vernissage aura lieu le 14 octobre). Ne manquez pas cette occasion de découvrir un artiste qui est parvenu à la maîtrise de ses moyens d'expression et aussi à est parvenu une pureté d'écriture plastique digne d'éloges. Il a atteint l'excellence de grands et mythiques moines de la peinture zen en Extrême-Orient. Et cela en ne cessant jamais de bouger les lignes de son champ de recherche.




Peinture auX couteauX, Julien Blaine, galerie Olivier Meyer, Nantes, 34 p., 20 euro.

De Julien Blaine, j'ai déjà eu mille fois l'occasion de parler dans ces colonnes. Mille fois ou plus. A la fois poète et artiste, il n'est en réalité ni l'un ni l'autre dans le sens classique, même si il a conservé au fond de son coeur l'amour profond de ces modes d'expression. Pour lui, la poésie concrète s'épuise et la poésie visuelle a perdu de son sens : il reprend à son compte l'expression « poésie totale »/ d'Adriano Spatola et choisit de parler de « poésie élémentaire » qui incluse tous les éléments possibles. Il évoque ses Poèmes métaphysiques (il en a publié 13.427 en 1986), qui a été un champ d'expérience de tous les possibles. Puis il est passé aux Bimots qui en seraient la conclusion décantée, exigeant une lecture « archéologique ». De surcroît, il est aussi performeur (bien qu'ayant annoncé la fin de la performance), directeur de revue (il a créé et dirigé Doc(k)s pendant de longues années) et auteur prolifique. Ce catalogue est à l'origine la réminiscence d'une exposition tenue à Nantes et qui a connu les avatars de l'épidémie qui a bouleversé nos vies.
Le titre vient d'un jeu de mots : le couteaux qu'utilisent les peintres est devenu dans son esprit une arme (même s'il ne s'agit que de vulgaires couteaux de cuisine) qui a fiché dans des paquets d'emballage - Toujours la même fragilité - ou s'il s'en est servi pour une composition (Toujours la même plainte (X). Cette publication offre plusieurs pistes pour comprendre les différentes démarches de Julien Blaine, comme, par exemple, la nature et la consistance de la performance que l'on découvre dans un texte intitulé « Des poèmes en chair et en os ». Ce bref voyage dans sa création peu académique se termine par une impressionnante liste d'expositions personnelles et par une bibliographie qui donne le vertige. On découvre aussi l'installation de son exposition de 2019, qui est aussi une performance. Si vous désirez connaître les postures de Julien Blaine, ce catalogue vous donnera une première idée de sa marche en avant dans les ruines de notre culture dorénavant obsolète.




Journal, Franz Kafka, édition intégrale et inédite, traduit de l'allemand, présenté et annoté par Dominique Tessel, Folio « essais », Gallimard, 900 p., 8, 60 euro.

Dans cette nouvelle édition, les douze cahiers rédigés entre 1909 et 1923 que Franz Kafka avait remis à Milena Jesenskà à l'occasion d'une rencontre à Prague peu avant la fin de son existence. A part son ami de coeur, Max Brod, qui s'est institué archiviste des écrits de celui qu'il a immédiatement reconnu comme un grand écrivain, avant même qu'il eût commencé son oeuvre, (il sera après a disparition on éditeur sans rien réclamer à la famille, agissant par pure dévotion) Milena Jesenskà et Dora Diamant, a dernière compagne, personne n'a pu lire ces pages de son vivant.
Comme le souligne très bien l'auteur de la préface, il s'agit là d'un incroyable collection d'événements, de rencontres, de souvenirs, de rêves (il a accumulé un nombre important de récits oniriques), de lectures, mais aussi de pensées et d'observations d'une infinie richesse et diversité d'arguments. Auxquels il faut ajouté quelques petits croquis hâtivement tracés. Ces pages dépassent largement le cadre ordinaire d'un journal tel qu'on le conçoit - c'est l'évidence même. Mais ce qui nous frappe le plus est qu'il y a rédigé des bribes de récits et parfois plus, comme c'est le cas pour « Le Verdict » qu'il a rédigé en entier pendant une nuit blanche de 1912 (il a lu cette nouvelle n public à Prague à la fin de cette année).
Kafka éprouvait un intérêt profond pour le conte, un genre qui était considéré comme mineur en son temps. Ses carnets noirs lui servaient donc de brouillon (plus ou moins abouti) pour des nouvelles à venir ou non. Ce journal, unique dans son genre, est un pur chef d'oeuvre, même s'il demeure inclassable. Les réflexions plus ou moins développées de l'écrivain pragois sont d'une insondable profondeur et démontre, si besoin était, son intelligence pénétrante et son inépuisable curiosité. Bien sûr le tout peut se lire comme une autobiographie fragmentaire. Mais c'est aussi l'histoire du difficile cheminement de sa création qui se révèle per bribes. Nul amateur de littérature ne peut se dispenser de s'y plonger coeur et âme, avec passion.
Gérard-Georges Lemaire
30-09-2021
 
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Préface de Jean-Pierre Maurel


Christophe Cartier

"Rêves, ou c'est la mort qui vient"
édité aux éditions du manuscrit.com