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[verso-hebdo]
26-01-2023
La chronique
de Gérard-Georges Lemaire
Chronique d'un bibliomane mélancolique

Le Coeurs des rois, Hanns Heinz Ewers, gravures de Stefan Egggeler, dessins de Denis Pouppeville, édition établie et commentée par Vincent Wackenhein, L'Atelier contemporain, 208 p., 25 euro.

Né à Düsseldorf en 1871 et mort à Berlin en 1943, Hanns Heins Ewers est un écrivain allemand assez peu connu en France. Christian Bourgois avait réédité Dans l'épouvante, un recueil de 1907, traduite n français en 1922. Acteur, journaliste, auteur de livres de voyages, en particulier en Amérique et en Asie, il est aussi l'auteur de romans, de nouvelles, de livrets et de pièces de théâtre. Son premier livre sort de presse en 1907 : Das Grauen. Son ouvrage le plus connu est Vampir, paru à Munich en 1920. La Mandragore a été publiée un an plus tard. Ses histoires presque toujours inspirées par le fantastique, le spiritisme et l'occulte. Il adhère au parti national-socialiste en 1931, mais son oeuvre est interdite quatre ans plus tard. Il est accusé de plagiat pour son livre intitulé L'Araignée, qui serrait largement tributaire d'un ouvrage d'Erckmann-Chatrian. Après la dernière guerre, il est mis à l'écart et ne connaît plus le succès qu'il avait eu auparavant. Le Coeur des rois est issu de son intérêt pour le peintre alsacien Martin Drölling (1752-1817). Ce peintre qui privilégiait les scènes d'intérieur, utilisait pour peindre un « brun de momie » (« mummie »). Cette curieuse idée lui a aussitôt donné l'idée d'écrire sur ce peintre par ailleurs bien oublié.
Mais on a attribué à Martin Drölling le vol des coeurs embaumés des rois de France enterrés à Saint-Denis pour se servir de leur sang pour peindre. Ce qui lui a inspiré un récit sombre et mystérieux. Cet artiste en apparence si sage et tranquille qui a intrigué pour récupérer le coeur des rois de France dont les tombeaux ont été saccagés en 1793 qui, dans ses oeuvres, figurent pendus, avec des numéros pour les identifier. H. H. Ewers se situe dans la lignée d'illustres auteurs qui se sont intéressés à Drölling, comme Honoré de Balzac dans son roman Pierre Grassou en 1839, et qui a aussi utilisé ce modèle pour forger aussi le personnage de Frenhofer dans Le Chef-d'oeuvre inconnu. Champfleury, pour sa part, n'a guère aimé L'intérieur de cuisine et Charles Baudelaire en fait le prédécesseur de Meissonnier. Son destin posthume a été malheureux. Malgré tout, il est avant tout un peintre s'inscrivant dans la grande tradition intimiste hollandaise.
L'édition séparée de Les Coeurs des rois paraît en 1922 avec des gravures en couleurs de Stefan Eggeler (1864-1969). L'histoire pensée par Ewers commence par une lettre envoyée par Martin Drölling au duc Ferdinand d'Orléans où il lui demande d'acheter à bon prix plusieurs de ses oeuvres. Leduc. Le peintre insiste et le duc finit par se prendre chez lui. Il est alors mal accueilli et éconduit. Puis le peintre se ravise et le fait s'asseoir dans son atelier. Il lui montre une toile avec une série de pendus. L'un d'eux serait un des ancêtres directs du duc, Louis XIII. Il lui montre d'autres compositions avec Henri IV par exemple. Il lui explique le secret de ces compositions, toutes réalisées avec le coeur des souverains retrouvés dans les décombres de la chapelle où ils reposaient : il a acheté les vases contenant le coeur des rois et s'en ai servi pour fabriquer ses peintures historiques.
Le duc accepte finalement le marché et repart avec tous les tableaux et les objets retrouvés. Quand il est victime d'un accident mortel de calèche en 1842, ses héritiers retrouvent dans note dans son testament une note stipulant que son coeur doit être remis à un certain Drölling... L'invention de l'homme de lettres accompagne le souvenir qu'il a pu conserver de sa toile conservée au musée du Louvre. Et il en est issu un conte extravagant qui n'est pas dépourvu de valeur. Ce volume est une petimerveille pour ceux qui ont apprécié Edgar Allan Poe et Gustave Meyrink.




Les Adieux et autres poèmes, Louis Aragon, préface d'Olivier Barbarant, « Poésie », Gallimard, 248 p., 10, 10 euro.

Louis Aragon (1887-1982) est incontestablement l'un des plus grands écrivains français du XXe siècle. Mais on a encore du mal à l'admettre à cause de ses engagements politiques, ce qui est absurde. Ces Adieux constituent son dernier grand recueil poétique qui ait été publié en 79, peu avant sa disparition. Tout est dit dans ce titre qui dévoile une oeuvre testamentaire. Déjà, avec Les Ombres, il avait entamé ce travail de mémoire et aussi d'amour pour de prestigieux amis et pour des créateurs qu'il a tant appréciés. L'idée de la mort si proche et si insolente l'a poussé à célébrer tout ce qui a rendu sa propre existence si riche et si intense. Dans « Ni fleurs ni couronnes », il imagine des funérailles où les larmes et les regrets ne sont pas de mise, mais où triomphe la beauté dans toutes ses formes.
Dans le poème suivant, « L'An deux mille n'aura pas lieu », il rend hommage à de grands poètes, comme Viteszlav Nezval, qu'il a connu à Prague, ou encore à Vladimir Maïakovski. Il fait ensuite l'éloge de poètes éminents comme Friedrich Hölderlin, auquel il consacre de longues pages, mais fait surtout l'apologie de la poésie comme il la conçoit, ne sorte de manifeste qui met en évidence l'incroyable largeur de vue d'Aragon, qui ne s'en est jamais tenu à une conception figée de son art. On ne peut qu'être fasciné par ces poésies qui prouvent qu'il est encore loin d'être privé et des ressorts de la création et de l'esprit qui guide ses pas dans son écriture. Son cheminement poétique s'épanouit dans ce recueil qui est une profonde méditation d'une sophistication extrême tout en conservant cette superbe fluidité dans ses vers. Au fond, on a peu lu ces Adieux qui sont pourtant ses plus formidables pièces de littérature




Tragédies complètes, Sénèque, traduction inédite et édition de Blandine Le Callet, Folio classique, Gallimard, 992 p., 13, 50 euro.

Lucius Annaeus Seneca, né à Corduba (aujourd'hui Cordoba) entre 4 et 1 avant notre ère, mort en 65 a été une des grandes figures intellectuelles du début de l'empire romain. Il est le fils de Sénèque l'Ancien (on l'a appelé parfois Sénèque le Jeune). Il a été philosophe stoïcien et dramaturge. Il a été le conseillé de Caligula. Il a été exilé par son successeur, Claude, entre 41 et 49, puis rappelé par Agrippine, dont il a été très proche et a été le précepteur. Mais il a été discrédité par l'empereur et forcé au suicide. Son oeuvre philosophique a eu une influence notable « Sur la tranquillité » de l'âme, De l'oisiveté, De la brièveté de la vie, De la colère, De la clémence, pour ne citer que ces ouvrages). Son oeuvre dramatique, un peu oubliée de nos jours, a eu une grande influence au XVIIe siècle, en particulier pour Racine (il avait déjà séduit William Shakespeare auparavant). Ce volume permet de redécouvrir l'ensemble de ses tragédies, qui le hissent au niveau de ses grands prédécesseurs grecs (Sophocle, Euripide). Ses pièces ont posé de grands problèmes à ses commentateurs car on ne sait pas si ces Thyeste, Hercule furieux, Phèdre, Agamemnon, ou encore Les Phéniciennes (qui est une adaptation oeuvres ont été représentés et d'aucuns ont eu des doutes sur leur authenticité.
Que ce soit Médée, manifeste de la pièce d'Euripide, chacune de ses créations soulève des questions : quelques-unes d'entre elles sont inachevées, d'autres paraissent être apocryphes. Il a été redécouvert au début des années 1930 par Georges et Ludmilla Pitoëff. Antonin Artaud en a fait alors le plus grand éloge. Depuis lors, ses oeuvres sont présentées sur scène. Ce qui frappe dans ces tragédies, c'est leur caractère violent et la dimension dramatique de ses histoires mythologiques ou homériques. Il y a chez lui une tendance aux descriptions les plus sombres de l'âme humaine ou des actions des dieux ou des héros. C'est ce qui le différencie des auteurs grecs. Et il faut reconnaître qu'il y dans ses écrits une tendance à une vision terrible de la civilisation, ce qui contraste beaucoup avec la littérature des Anciens, qui ne dissimule pas la noirceur des ouvrages tragiques, mais qui l'inscrit dans une perspective conforme aux moeurs et aux croyances de leur temps. C'est une découverte à faire quand on ne connaît que ses traités moraux. De plus, cette édition est remarquable.




Le Tour du monde en 80 textes, (ou presque), Mario Vargas Llosa, édition et présentation d'Albert Bensousan, traduit de l'espagnol (Pérou) par A. Bensousan, Anne-Marie Casès & Bertille Hausberg, L'Herne, 262 p., 18 euro.

Prix Nobel de littérature en 2010, Mario Vargas Llosa (né en 1936 à Arequipa) est considéré comme un des grands romanciers de ces dernières décennies. Son roman Conversation à La Catedral est considéré à juste titre comme son chef-d'oeuvre. Les Editions de L'Herne nous proposent un recueil de textes où l'auteur raconte ses périples de par le monde. Il ne faut pas oublier que Llosa a très tôt cultivé une activité de journaliste, qui a toujours été très nourrie. Cependant, le ton adopté par l'écrivain péruvien n'est pas de nature journalistique dans ce recueil. Il a surtout voulu apporter une touche très personnelle à ce genre, bien éloignée des récits classiques des voyageurs. Dans le premier texte daté de 1999 qu'il nous propose, il avoue qu'il a toujours éprouvé une certaine peur à monter dans un avion. Il n'a trouvé d'autre pharmacopée que la lecture (ou la relecture) de grandes oeuvres classiques dont Madame Bovary de Gustave Flaubert, roman sur lequel !).
Cela ne l'a cependant pas empêché de parcourir le monde avec une grande avidité de découvertes. Il se remémore des voyages qu'il a fait avec d'autres auteurs de ses amis. En somme, cette peur n'était peut-être pour lui que l'émotion que l'idée d'aller vers des mondes inconnus.  Il nous fait ensuite découvrir le carnaval d'Oruco en Bolivie ou encore le cimetière de Cuzco. Il nous dépeint l'aspect le plus cachés et désolants des grandes villes andines. Il ne recherche pas le pittoresque, mais une réalité pas toujours bonne à dire. Il est conscient que cet univers choyé par les archéologues est aussi un univers vivant qui a bon nombre de facettes peu glorieuses. Mais il n'en néglige pas pour autant les hauts lieux de la culture, comme la Brtish Library de Londres. Ou encore la Public Library de New York. Quand il se rend à Berlin, il analyse avec beaucoup de finesse les transformations de cette ville redevenue capitale et qui s'est reconstruite presque entièrement.
Il s'intéresse en particulier aux communautés étrangères qui se sont installées là. Il décrit la nouvelle géographie urbaine qui est aussi une nouvelle géographie culturelle. Il met l'accent sur les relations que les hommes et les femmes de lettres ont avec cette ville longtemps divisée après la dernière guerre. Il a parlé d'autres fois de Berlin, qui est un sujet parfois déconcertant.
Quand il parle de Rome, il se tourne cette fois vers son passé qui est omniprésent. En réalité, chaque lieu qu'il a pu visiter est traité d'une manière différente. Pour ce qui est de sa modernité, il est surtout frappé par les librairies. Mais il laisse de côté les musées, qui ont connu de profondes modifications ou même des créations impressionnantes comme le MAXXI, oeuvre remarquable de l'architecte Zaha Hadid. Il ne cherche jamais à être exhaustif et ne fait que noter que des aspects qui l'ont frappé lors d'un séjour relativement court. Il évoque aussi Bonna au Congo, l'aéroport de Madrid, qui lui inspire des considérations amères sur le monde d'aujourd'hui. Il nous invite à découvrir la demeure de Jorge Luis Borges à Buenos Aires. Il en profite pour s'interroger sur la personnalité de ce grand auteur qui avait une bibliothèque bien modeste, ce qui surprend quand on sait sa fascination pour les endroits où les livres sont conservés. Il parle plusieurs fois de Cambridge, se promène dans les rues de Dublin, en songeant au héros de l'Ulyssse de James Joyce, Leopold Bloom. Il tire profit de son séjour à Port-aux-Princes, d'Hawaï ou s'est rendu sur les terres du terrible Escobar en Colombie. Bref, il n'a pas eu l'intention de rédiger un vadémécum, mais plutôt une sorte de journal volontairement décousu d'une partie significative de son existence avec ses curiosités, de ses émotions et de ses rejets. Chaque article est un moment de son expérience et de sa manière de voir les cités et les hommes. Llosa n'a pas cherché à faire état de sa grande culture, mais plus de son désir de connaître les êtres vivants et leurs accomplissements sur cette Terre.




Le Livre de Pacha, Véronique Sales, Vendémiaire*, 306 p., 22 euro.

C'est là un roman tiré au cordeau. Mais sans pour autant être conventionnel. Loin s'en faut. Les premières pages nous présentent des personnages en faisant d'eux un portrait très précis, mais sans-avoir souhaité indiquer les tenants et les aboutissants de leurs existences. Melchior aime passer ses jours et ses jours et ses nuits dans un charmant capharnaüm, alors que Hugo préfère plus de rigueur. Pour ce qui les concerne, cela s'arrête là pour l'instant. Puis l'éclairage se porte sur un autre personnage prénommé Pavel Kiriline, un passionné d'ethnologie, auteur de nombreux livres surnommé le Pacha par ses collaborateurs et ses amis. A mesure que se dessine ce personnage qui paraît être le coeur de l'affaire, d'autres figures surviennent et prennent corps dans son entourage.
Puis le seconde chapitre fait état d'une toute autre histoire, celle des frères Vlassov en 1912. L'un des deux disparaît et son frère part à sa recherche, en vain, et cela a des conséquences pour toute la famille. Ce genre de parenthèse narrative se reproduit encore dans la suite de l'ouvrage (en particulier celle de Selma en Suède). Et puis le nombre des relations de Pavel augmente sans cesse et leur évolution au sein de la fiction prend sans cesse plus d'importance et de densité. Le destin de Pavel, qui affronte des épreuves médicales graves et découvre aussi l'amour, n'est pas négligé, mais il appartient à ce cercle d'hommes et de femmes qui enrichissent son univers. Ce caractère un peu picaresque ne cesse de multiplier les angles de vue et rend ce roman captivant sans cesse plus dense et chargé d'émotions et de surprises car chacun des figurants devient un peu plu prégnant. Mais il n'empêche que le déroulement de ces cheminements qui s'enchevêtrent ne fait pas naître une sensation de confusion ou de désordre. Véronique Sales maîtrise à la perfection sa façon de raconter les choses et de leur attribuer une valeur propre. Et on ne peut que se laisser prendre au jeu, car si l'auteur a l'intention de rendre tout plus intriqué, on ne perd jamais le fil de ses intrigues croisées. Le Livre de Pacha est une oeuvre qui est pleine d'attrait et qui capte notre attention sans relâche. C'est écrit avec une remarquable tension et une faculté admirable de construire une circumambulation complexe et pourtant d'une clarté permanente dans les méandres de ces êtres qui sont en quête d'eux-mêmes, tout comme ils s'inventent un territoire où l'imaginaire l'emporte sur la réalité, proliférant d'eux-mêmes, avec un vrai bonheur d'expression.




Arsémide, Ivan M. Havel, Editions du Canoë, 160 p., 18 euro.

C'est ici une curiosité qui ne peut qu'attiser l'intérêt du lecteur. En effet, il s'agit de la fiction du frère de Vaclav Havel (qui a écrit une courte préface), Ivan M. Havel 1938-2021) qui se caractérise par une dérision des codes essentiels de l'art romanesque. L'auteur a choisi d'adopter un ton chargé d'humour et un ton qui est un détournement ironique du genre. Il faut se souvenir que la littérature tchèque est souvent marquée par une forme d'humour très spécifique, de Hasek à Capek. Tout débute de manière énigmatique : on ne sait trop ce que recouvre le nom d'Arsémide, avec ses vagues connotations antiques. Est-ce seulement un personnage au plein sens du terme ? Il aurait quelque lien avec la bande de Möbius, lui-même véhicule de plusieurs significations. On découvre cet être impénétrable en fonction de certaines relations. Qu'il entretient avec des choses et un certain Gamon dont on ne sait pas grande chose. On apprend ensuite qu'Arsémide s'est nommé lui-même étant assez peu confiant à l'égard de l'administration et puis qu'il ne vit qu'accompagné de dix-sept objets qui sont minutieusement décrits. Ce sont les objets exclusifs de sa réflexion. Il est aussi avéré qu'il entretient des liens de parenté avec Gamon. Le mystère s'épaissit ! Tout d'un coup, l'auteur nous fait savoir qu'Arsémide est une féérie en 41 tableaux (qui sont pour nous 41 chapitres) et qu'il les a couchés sur le papier en 1957. Et il nous narre ses mésaventures éditoriales et le désordre de ses archives personnelles. Le peu qu'on avait compris est bouleversé de fond en comble ! Arsémiide confie à lui-même et se retrouve à un moment donné dans un musée de mouches. C'est vraiment à en perdre son latin. La valeur et les qualités de cette « chose » si mystérieuse se révèlent petit à petit. On se s'intéresse plus à la possibilité de suivre ses déambulations à la fois extravagantes et dadaïstes. Artéside fait de longs rêves, se promènes, fait des rencontres saugrenues (comme des poissons séchés vivants par exemple), bref, mène grand train dans un univers dont nous sommes éloignés. En fin de compte, Artéside disparaît - où et comment, on ne le saura jamais. Havel a conçu un petit livre surprenant, qui se rapproche plus des actions de Dada que de la littérature même la plus expérimental. C'est un jeu, un jeu qui nous dépasse, nous bouleverses car on se perd assez vite dans sa sphère d'existence. Il faut donc prendre ces pages comme une oeuvre d'art et se souvenir qu'il a été achevé en 1957.
Gérard-Georges Lemaire
26-01-2023
 
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Verso n°136

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