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[verso-hebdo]
21-12-2023
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La chronique de Gérard-Georges Lemaire |
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Chronique d'un bibliomane mélancolique |
Mucha, maître l'Art Nouveau, Hôtel de Caumont, Aix-en-Provence / Culturespaces / Mucha Fondation / Editions Hazan, 196 p., 29, 95 euro.
Alfons Mucha ((1860-1939) est mort peu après avoir été libéré des geôles nazies, le peuple tchèque, à peine envahi, s'est dressé pour réclamer sa libération. Les Allemands, quand ils ont envahi la Bohême et la Moravie, sont entrés à Prague avec une liste copieuse d'intellectuels et d'artistes tchèques à arrêter sans attendre. Mucha figurait en tête de cette liste car personne mieux que lui a pu incarner l'esprit et la culture de la jeune Tchécoslovaquie, née juste à la suite de la Grande Guerre.
Les accords de Munich en 1938, que la France et la Grande-Bretagne ont signés avec Hitler et Mussolini, laissait le IIIe Reich s'emparer des Sudètes dont la population était en majorité allemande. La Slovaque fait sécession et s'allie avec l'Allemagne. Même s'il a été très loin des avant-gardes qui ont fleuri dans ce pays depuis le début du XXe siècle, sa notoriété internationale a été la personnalité la plus représentative de cette nouvelle Nation qui a su très vite s'industrialiser et se moderniser.
Né en 1860 dans la petite ville d'Ivancêtce (Moravie du sud), En 1872, il est inscrit dans une pension de Brno, le Slovanské Gymnasium. Il découvre en 1875 des fresques dans une église de Cestinud Orlici. Il a commencé à prendre des cours avec son ancien maître de dessin en 1877, l'année où il est renvoyé de l'école. L'année suivante, il s'est présenté au concours d'entrée à l'Académie des Beaux-arts de Prague en 1878. Il y a échoué. Il a collaboré à des spectacles de théâtre amateur et a publié des illustrations. En 1879, il adhère au Sokol. Il a trouvé en 1879 un travail à Vienne dans une entreprise spécialisée dans les décors de théâtre (un incendie a mis fin à son emploi en 1871). Il a pris des cours chez Josef Zelensky. ll a fait la connaissance de Jan Umtlauf, qui est un peintre qui est demeuré dans la tradition baroque. Il a suivi des cours du soir et s'est intéressé au travail de Hans Maquart.
Il s'installe en Moravie du sud en 1882 et vit en peignant des portraits. Il a rencontré le comte Eduard Khuen-Belast qui l'a invité à décorer son chateau d'Emmahof et, plus tard, celui de Gandegg, dans le Tyrol. Il a voyagé en Italie en 1885 (Venise, Milan, Florence, Bologne). Il est entré à son retour à l'Académie des Beaux-arts de Munich. Il a peint alors un retable pour l'église St. John of Nepomuk.
Il est parti à Paris. Il est entré à l'Académie Julian. Il est entré à l'Académie Colurosi en 1889. IL a dû vivre en faisant des illustrations. Il a rejoint un groupe d'artistes prpoches des nabis, dont Paul Sérusier, qui se réunissaient à la Crèmerie de Madame Charlotte Caron. Il a rencontré Paul Gaugun en 1891. Il a travaillé alors pour l'éditeur Armand Colin. Il s'est mis à donner des cours à partir de 1892. Ce seront ensuite les « cours Mucha » au sein de l'académie Colorossi.
Il a obtenu une mention honorable au Salon de Paris. Fin décembre, c'est le miracle, dont a parlé avec tant de talent Patrizia Runfola dans son beau livre( Les Vies d'Alphonse Mucha, éditions Exils)a raconté cette journée proche de Noël en 1894 qui a métamorphosé la vie de l'artiste. Il s'agissait de dessiner l'affiche de Gismonda, où jouait Sarah Bernhardt. Cette dernière a été subjugué par l'oeuvre de Mucha et a exigé que ce soit lui qui fasse toutes ses affiches. Le succès public a été aussi énorme. Il a fait aussi ses costumes et ses décors. L'année suivante, il a été invité au Salon des Cent à Paris (rue Bonaparte) organisé par la revue La Plume.
Il a installé son atelier rue du Val-de-Grâce. Il a sa première exposition à la galerie la Bodinière en 1897. Il a donné des cours à l'Académie Carmen de James McNeil Whistler. Il a fait un voyage en Espagne pendant le printemps 1898. Il a pris part à la première exposition de la Sécession viennoise. On lui a commandé la décoration du pavillon de la Bosnie pour l'exposition universelle de 1900 à Paris. Il est nommé chevalier de l'ordre de François-Joseph et a obtenu la Légion d'honneur.
Il est élu membre de l'Académie tchèque des sciences et des arts en 1901. Il a accompagné Rodin à Prague et en Moravie en 1902 à l'occasion de l'exposition du grand sculpteur. Il a fait son premier séjour aux Etats-Unis en 1904. Il a passé l'été 1904 en Lorraine chez son ami Deschamps, chez qui il a exécuté ses Figures décoratives (achevées en 1905). Il est retourné aux Etats-Unis deux fois en 1905 pour y réaliser des commandes. Il se marie en 1906 avec Marushka Chytilova à Prague. Il a enseigné dans plusieurs écoles d'art à New York et à Chicago en 1907. Il a été chargé de décorer le théâtre allemand à New York en 1908.
La même année, il a peint Slavia. Charles Richard Crane a décidé de financer son grand projet, L'Epopée slave. En 1910, il a travaillé sur les fresques murales de la Maison de la municipalité de Prague. Il s'est alors installé dans le château de Zbiroh pour y réalise son Epopée. Est retourné aux Etats-Unis en 1915 Il a conçu en octobre 1918 les premiers timbres de la République tchécoslovaque. L'Epopée slave est présentée au Klementinum de Prague (cinq toiles) Elle ensuite montrée à Chicago en 1920. Il a voyagé dans les Balkans, en Grèce, à Constantinople et en Thessalonique pour se documenter. En 1928, Crane et Mucha font don de L'Epopée slave à la ville de Prague. En 1931, il a réalisé un vitrail pour la cathédrale saint Guy à Prague. Il a séjourné à plusieurs reprises à Nice entre 1931 et 1932. Il a eu une rétrospective au musée du Jeu de Paume à Paris puis aux Arts décoratifs de Brno. Mars 1939 : les Allemands ont occupé Prague et Mucha a été arrêté. Il a été libéré après une brève période d'emprisonnement. Il mourut le 14 juillet.
Mucha a accompli un travail énorme et les arts appliqués l'ont occupé autant que la peinture et la sculpture. Si l'on a mis l'accent sur ses créations de toutes sortes pour l'industrie, on peut y voir la suite Les Roses (1898), celle des Fleurs (1898) celle des Moments de la journée (1899) celle des Arts (1898), celle des Saisons (1896) à côté d'innombrables et somptueuses affiches. Ce catalogue se distingue par sa qualité historique, mais aussi par l'originalité de ses choix iconographique. Il complète bien celui qui a été imprimé pour l'exposition Mucha présentée au musée du Luxembourg à Paris il y a peu.
Ecrits sur l'art, Rainer Maria Rilke, préface d'Henri Alexis Baatsch, traduit de l'allemand par Maurice Betz, Claude David & Bernard Lortolary, « Studiolo », L'Atelier contemporain, 448 p., 12, 50 euro.
René Wilhelm Karl Josef Maria Rilke est né à Prague en 1875. Son père a été administrateur pour les comtes de Hartiug, puis est devenu le directeur d'une compagnie ferroviaire. Ses parents se sont séparés et il a été confié à la garde de sa mère. Celle l'a envoyé dans une école militaire à Sankt Pölden, puis est envoyé dans une autre école militaire à Mährisch-Weisskirchen en 1890. Il a quitté cette institution avant d'entrer à l'académie de Commerce de Linz. Il n'a pas terminé ces études et ne s'est donc pas diplômé. En 1892, il s'est inscrit à la faculté de Jurisprudence et reçoit une somme de son oncle pour poursuivre ses études. Il a renoncé définitivement à la carrière militaire. Il a publié ses premiers textes, Lautenlieder, en 1893. Il a aussi fait paraître ses écrits dans des revues. Il a suivi à Prague des cours d'histoire de l'art, de littérature et de philosophie.
En 1896, il est allé s'installer à Munich. Il y a rencontré Lou Andrea Salomé, qui est une femme mariée. Ils ont fait ensemble deux voyages en Russie. Rilke a rencontré Léon Tolstoï. Ils se sont séparés en 19090, mais elle demeurée une amie fidèle et une confidente. C'est elle qui a fait changer son prénom René en Rainer. Il a accompli un voyage de plusieurs semaines en Italie en 1898.Il est entré à la faculté d'histoire de l'art de Berlin en 1899. Il a fréquenté la colonie d'artistes de Worpswede. .Il y a fait la connaissance de la sculptrice Clara Westhoff, qu'il a épousée en 1901. Ils ont eu une fille, Ruth. Pendant cette période, il a publié plusieurs ouvrages, dont un recueil de nouvelles.
En 1902, il est invité par le prince de Schönaich-Carolath, et il a passé plusieurs semaines dans son château. Il a décidé de se rendre à Paris en 1902 et il y a achevé les Carnets de Malte Lauris Brigge, puis a rédigé les Lettres à Cézanne - un échange épistolaire qui a eu lieu en 1907. Il a travaillé pour Auguste Rodin (l'ancien maître de son épouse) de 1902 à 1906 en qualité de secrétaire. L'artiste a dû de séparer de lui. Malgré cette brouille, il a écrit le livre sur Rodin, qu'il a terminé en 1903. C'est pendant cette période qu'il a écrit les Nouveaux poèmes, Autres nouveaux poèmes et les deux Requiem. Il est allé à Madrid pendant l'hiver 1912-1913 (il a assisté à une corrida) et puis a été invité au château de Duino, demeure de la princesse Marie de Turn und Taxis, où il a écrit ses célèbres Elégies. Il s'est rendu ensuite en Allemagne. Mais guerre a été déclarée et il n'a pu retourner à Paris.
Il a été sous les drapeaux pour une courte période en 1916, puis exempté. Il est allé vivre à Munich. En 1919, il s'es rendu en Suisse. Il y a rencontré Balandine Klossowska. Il a vécu à Soglio, Locarno et à Berg am Itchel. Au milieu de l'année 1901, il a habité le château de Muzot. Werner Reinhart est devenu son mécène. Il avait terminé ses Elégies et écrivait ses Sonnets à Orphée. Il a commencé à souffrir d'une leucémie et en est mort en 1928. Rilke, en dehors des deux livres (sur Rodin et Cézanne), a écrit un grand nombre de textes sur la question de l'art. Il a été un partisan de l'Art Nouveau et a rédigé un essai sur la Sécession à Berlin. Ce recueil nous présente la totalité de ses écrits sur cette question et c'est vraiment une révélation. Parmi, ces pages qui peuvent des compte-rendu de visites d'expositions et de salons, il y a des essais sur des peintres, comme Giovanni Segantini et des réflexions développées sur la question esthétique comme Über Kunst de 1899. C'est un livre précieux qui met à la portée de tous la pensée artistique du grand poète.
Nicolas de Staël, une illumination sans précédent, Marie du Bouchet, Centre Pompidou / « Découvertes », Gallimard, 128 p., 15, 80 euro.
Nicolas de Staël (914-1955), de tous les artistes abstraits de la période de l'Ecole de Paris (celle de l'après-guerre) a toujours été le plus apprécié et de loin. Pourtant, les artistes de talent, n'ont pas fait défaut. Mais rien n'y a fait : il a été l'élu des amateurs d'art et c'est encore le cas aujourd'hui. Sans doute parce qu'il n'a jamais été complètement abstrait. Cette monographie écrite par sa petite fille, Marie du Bouchet, permet de se faire une idée de son bref et fulgurant parcours pictural.
Né à Saint-Pétersbourg, dans la forteresse Pierre et Paul, fils d'un baron balte, général à la retraite et d'une pianiste, ses parents sont allés se réfugier à Dantzig en Pologne, à la fin de 1919. Ils sont décédés en 1922. Il a ensuite vécu avec sa soeur à Bruxelles au sein de la famille de l'ingénieur Emmanuel Fricero, qui les enlève avec leurs propres enfants. Pendant ses études, il se passionne pour le français et adore la poésie de Virgile. Il commence alors à s'intéresser aussi à la peinture. En 1933, il est admis à l'Académie royale et aux Beaux-Arts de Saint-Gilles. En 1935, il part visiter l'Espagne avec un ami de classe.
De retour en Belgique, il participe avec un artiste russe à une exposition. Un collectionneur lui propose de faire un voyage au Maroc en 1936. IL fait la connaissance de Jeannine Guillou et part avec elle. Il se rend en 1938 en Italie, abordant d'abord à Naples. Puis il rentre à Paris et fait un séjour à Concarneau. En 1939, il s'engage dans la Légion étrangère. Il est démobilisé l'année suivante et se rend à Nice. Puis, à Paris, il suit les cours de Fernand Léger. Pour vivre, il travaille comme ébéniste et comme décorateur.
Dans le Midi, le couple rencontre Alberto Magnelli (qui a une grande influence sur Nicolas de Staël), Le Corbusier, Jean Arp, Sonia Delaunay. En 1942, il peint une série de pastels abstraits. Ils rentrent à Paris à l'automne 1943 avec leur petite fille et le fils de Jeannine. Ils s'installent rue Nollet. Il participe à une exposition confidentielle avec Lanskoy, César Domela et Kandinsky.
Puis il expose à la galerie de l'Esquisse 66. Il fait la connaissance de Georges Braque. Il a sa première exposition personnelle chez Jeanne Bucher en avril 1945. Devant déménager, la famille s'est installée dans un atelier du boulevard Montparnasse. C'est alors qu'il s'est épanoui comme peintre. Mais, en 1946, Jeannine meurt. Ce fut pour lui une lourde épreuve. Puis il va Louise épouser Chapouton et vivre rue Gauget. Un dominicain, le père lui achète une grande composition pour son couvent. En 1948, il entre à la galerie Louis Carré. Un ami lui propose d'exposer à Montevideo. Pierre Lescure publie un poème en prose sur sa recherche plastique. Il change alors de manière. André Chastel, Georges Duthuit, Patrick Waldberg écrivent sur sa nouvelle exposition organisée par Jacques Dubourg, un de ses admirateurs. Il se lie avec René Char, avec qui fait un livre pour lequel il fait des gravures.
En 1952, il éprouve le besoin de revenir (en partie) à la figuration. Il prend une maison à Bornes-les-Bains. De retour à Paris en 1953, il travaille avec acharnement à une exposition devant se dérouler à la galerie Knoedler à New York. Les projets se multiplient : on lui propose de réaliser deux tapisseries et il développe un projet de ballet avec René Char. L'exposition a un grand succès. En 1953, il voyage en ItalieQuand il rentre en France, il reste seul à Lagnes. Il modifie profondément son style, qu'il rend plus fluide. En 1954, Paul Rosenberg présente une grande exposition à New York sans la présence de l'artiste. En septembre 1954, il quitte sa famille et s'installe à Antibes.
Il se suicide le 16 mars 1955 en laissant inachevée une des grandes toiles prévues pour l'exposition du musée Grimaldi. Comme toujours dans cette collection, le livre contient de nombreux documents, des reproduction et des textes dont beaucoup de lettres et les souvenirs de sa fille Anne.
Il contemporaneo d'Andrea Emiliani, sous la direction de Bruno Bandini et de Beatrice Buscaroli, Carta Bianca Editore, 52 p.
Cet opuscule se présente comme le catalogue d'une exposition en hommage à Andrea Emiliani(1931-2019). Il a eu un rôle important comme surintendant des Biens culturels et historiques, puis comme directeur de la pinacothèque de Bologne. Elève de Roberto Loinghi et de Francesco Arcangelo, il a fait de nombreuses études sur des artistes du XVIe siècle, responsable de la grande exposition sur Guido Reni en 1988 et de celle de Giuseppe Maria Crespi douze ans plus tard (pour ne citer que ces deux grandes réalisations parmi d'autres). Il s'est également intéressé à l'art moderne, en particulier en écrivant sur Alberto Burri et Giorgio Morandi et en préfaçant les catalogues de nombreux catalogue. Il a étudié à fond l'oeuvre de et s'est intéressé aux jeunes générations de la Romagne.
Il m'a donné l'occasion de présenter une exposition personnelle de Massimo Arrighi en 2016 (mon nom a été gommé dans le misérable travail de ces curateurs amateurs !)au sein de la pinacothèque. Il a été l'une des grandes figures du monde l'art du siècle dernier. Dans cette publication,, pas un mot sur lui, pas une photographie, mais un maigre entretien de peu de valeur. Il ne nous reste plus qu'à espérer qu'une monographie lui soit consacrée sous peu. Et je ne parle pas de la mise en page !
And They Laughted at Me, Newsha Tavakolian, Mudec, Milan / Deloitte / 24Ore Cultura, 128 p.
Newsha Tavakolian est une jeune Iranienne (née à Téhéran en 1981) qui a remporté le prix de la photographie attribué chaque année par la société Deloitte. Comme il fallait s'y attendre, elle a pris de nombreux clichés pour évoquer la vie en Iran de nos jours. Elle a bien sûr évoqué le sort réservé aux femmes, mais n'en a pas fait le fil conducteur de tout son travail. Ces photographies en couleurs ne cherchent pas à rendre compte des aspects terribles de ce régimes autoritaire et rétrograde. Au contraire, elle a voulu donner une idée très simple de la vie quotidienne, plaçant ainsi au second degré le discours de la répression.
On se rend compte du mal être par le caractère misérable et désordonné des demeures choisies. Seuls quelques documents se réfèrent directement au sort réservé aux femmes dans ce délicieux pays. Elle joue assez peu souvent sur des effets techniques, préférant la simplicité. Mais elle a montré une foule de manifestants, puis a montré la même scène floue. Elle ne fait pas non plus de la photographie artistique : ses prises de vue sont plus proches du reportage ou de la scène qui s'y présentée à elle de but en blanc. En somme, elle nous fait partager des moments de son quotidien le plus aride. Toutefois, son propos n'est pas didactique. Ce serait plutôt une plongée dans un univers qui ne se délivre que par bribes. L'exposition se tient au Mudec à Milan jusqu'au 28 janvier 2024.
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Gérard-Georges Lemaire 21-12-2023 |
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Verso n°136
L'artiste du mois : Marko Velk
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